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Sidi Bel Abbès, scène pour les danseurs de tous les horizons
6ème édition du festival international des danses populaires
Publié dans La Tribune le 13 - 07 - 2010


De notre envoyée spéciale à Sidi Bel Abbès
Amira Bensabeur
Le coup d'envoi de la 6ème édition du Festival international des danses populaires a été donné dimanche dernier, depuis le théâtre de
verdure de Sidi Bel Abbes. Dans une ambiance festive, plusieurs spectacles ont été animés lors de cette ouverture qui a vu la participation de 14 pays, en plus des troupes issues de six wilayas. Cette cérémonie d'ouverture qui a été suivie par la représentante
du ministère de la Culture, l'ambassadeur de la Croatie et le consul général du Maroc en Algérie, a été marquée par des spectacles extraordinaires exécutés par les troupes de danseurs des pays participants… Cette ouverture intervient rappelle-t-on, 24, heures après la parade qui a donné le ton au festival. Excentrique et extraordinaire, cette sixième édition a invité des danseurs de tous genres à
participer à l'ambiance de cet événement haut en couleurs. En ces nuits d'été, et dans une ambiance de parc forain, l'ambiance s'est annoncée très chaude avec un public chaleureux, venu découvrir les différents tableaux que présenteront les troupes de danses
populaires invitées qui se relayeront sur la scène. La bonne ambiance est partout, de la maison de la Culture, en passant par le centre-ville jusqu'à la place El Wiaam, le théâtre de verdure et le jardin public. Les soirées et les galas ne peuvent que ravir le public. Danses et musiques seront au menu quotidien de tous les habitants de Sidi Bel Abbès.
Les artistes, tout au long de cette rencontre, apporteront une touche de fraîcheur à cette ville, où le thermomètre atteint souvent des pics et qui manque grandement d'animation. Avec une programmation alléchante, cette édition réunit certaines des plus grandes troupes de danses populaires et contemporaines venues de 14 pays, à savoir la Palestine, la Syrie, la Jordanie, le Soudan, la Tunisie, le Maroc, le Ghana, la Croatie, la Géorgie, la Côte d'Ivoire, l'Espagne, le Portugal, la Hongrie et la Pologne, en plus de la participation des troupes de six wilayas dont celles de Sidi Bel Abbès. Cette manifestation culturelle se pose ainsi comme une passerelle entre les peuples et les cultures, espace d'échange et d'enrichissement réciproques, qui s'inscrit dans le répertoire des valeurs, des traditions, de l'héritage artistique et civilisationnel des nations et de tous les peuples du monde.
Ce festival apprend, entre autres, à tous les participants à regarder le travail des autres et à découvrir de nouvelles formes de danse. Il est donc générateur d'échanges et favorise les relations entre les troupes participantes.
A ce titre, il s'agit d'un moment phare de la vie culturelle de la capitale de la Mekkerra, pour lequel, comme chaque année, on attend donc des milliers de spectateurs venus des quatre coins du pays.
Cette édition, qui se déroule du 13 juillet au 3 octobre, est animée par la même envie affichée depuis 2005 : faire connaître et apprécier cet art au plus grand nombre. La parade donnée a été une occasion de découvrir le monde des danses des différentes nations, et l'ouverture a été assurée par l'ensemble des groupes participants. Le défilé a été, samedi dernier, un moment fort et
flamboyant. A voir des artistes nationaux et internationaux animer un défilé fédérateur dans une ambiance festive est un réel plaisir pour les yeux.
Ainsi, durant toute une semaine, la ville vivra au rythme harmonieux d'une série de spectacles animés par plusieurs troupes sous l'œil du jury présidé par un professeur en chorégraphie du Portugal. Ce festival reste donc un moyen d'échange culturel entre les pays et les peuples, il vise à promouvoir et diffuser la culture sous forme d'actions culturelles et d'intensifier les échanges, ce qui permettra le rapprochement des peuples. Il s'agit en fait d'une opportunité d'étendre la connaissance et la compréhension réciproques, afin d'encourager les relations amicales entre les pays, puisque il est dit que «les artistes sont les ambassadeurs de leur pays et la devanture de son histoire et de sa culture». Toutes les dispositions ont été prises pour le bon déroulement de cette manifestation à dimension internationale afin que la région puisse procurer des moments de réjouissance et de fête tant à ses habitants qu'à ses invités. Il est à noter que la précédente édition a connu une forte participation grâce au 2ème Festival panafricain, et le premier prix a été décroché par la troupe sénégalaise «Panodzie».
La danse est une suite de mouvements du corps exécutés en rythme, selon une certaine ordonnance et généralement accompagnés d'une musique. Chaque peuple danse pour des motifs distincts et de façon différente, très révélatrice de leur mode de vie. Selon des chorégraphes étrangers, il est impossible de préciser à quelle époque l'être humain a commencé à danser, mais compte tenu du caractère spontané du mouvement expressif, de l'universalité de la danse et de ses liens intimes avec les autres aspects de toute culture, il est probable que son développement ait suivi l'évolution de l'espèce humaine. Donc une telle manifestation ne peut que donner l'occasion aux chercheurs de mieux approfondir leurs études sur les danses populaires et leurs liens avec les sociétés et leurs histoires.
En marge des spectacles de scène, les organisateurs du festival ont également programmé des expositions d'arts plastiques ainsi qu'une autre de produits artisanaux de la région au niveau du Jardin public de Sidi Bel Abbès. Une fantasia a complété le tableau. En parallèle, des visites guidées sont programmées au profit des festivaliers à Oran, Mostaganem, Mascara, Saïda et Aïn Témouchent.
A. B.
Une salle de spectacle de 3 000 places pour Sidi Bel Abbès
La wilaya de Sidi Bel Abbès aura désormais son école de danse, a indiqué hier la commissaire du festival et directrice de wilaya de la culture, Mme Halima Hankour, lors d'une conférence de presse tenue au siège de la wilaya.
La responsable a indiqué par ailleurs que la wilaya de Sidi Bel Abbès sera renforcée, en matière d'infrastructures culturelles, notamment avec la réalisation d'une grande salle de spectacle de 3 000 places devant abriter le Festival international de la danse, celui du raï et autres manifestations culturelles. Cette salle pourra également accueillir des spectacles classiques, des concerts, des comédies musicales, des pièces de théâtre…
Lors de cette conférence de presse, Mme Hankour n'a pas manqué de préciser également l'acquisition prochaine d'une scène mobile, pour laquelle une enveloppe budgétaire de 80 millions de dinars a été allouée. Par ailleurs, la wilaya a bénéficié d'un projet de Musée du costume traditionnel ainsi que d'un Musée botanique qui sera concrétisé au niveau du jardin public. Lors de cette conférence de presse, la commissaire du festival a révélé que le montant destiné au festival dépasse les 30 millions de dinars, et que toutes les dispositions ont été prises pour la réussite de cet événement culturel qu'abrite la wilaya depuis 2005.


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