La finale des compétitions, entrant dans le cadre du 4e Festival national de musique chaâbie, aura lieu du 4 au 10 septembre 2009, au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (Alger), a-t-on appris, hier, lundi, auprès de Abdelkader Bendamache, commissaire du festival. «Comme de coutume, les soirées au cours desquelles se produiront les finalistes des différents castings et présélections, seront organisées durant le ramadan», a indiqué le responsable, précisant que le nombre de candidats retenus est de vingt-cinq. «Quatre-vingt-sept candidats ont satisfait à toutes les étapes préliminaires de casting et de présélection organisées lors des demi-finales qui ont eu lieu à Mostaganem, Sétif et Alger. Pour celles-ci, les activités ont été intégrées au 2e Festival culturel panafricain», a précisé M. Bendamache. «Les vingt-cinq candidats retenus pour la finale sur les quatre-vingt-sept, et dont les noms seront annoncés bientôt, seront regroupés à l'Institut national supérieur de musique (INSM-Alger) et pris en charge sur les plans pédagogique, poétique et musical», a expliqué le commissaire du festival. Outre la publication d'un «Diwan» (recueil), regroupant les poésies qui seront interprétées par les finalistes, le commissariat du festival compte rendre hommage au chanteur Hadj M'Rizek, ravi au monde de l'art en 1955, tout en exprimant sa reconnaissance à deux autres grands noms de la musique chaâbie, à savoir : Amar El-Achab et Ahcène Saïd. «La nouveauté réside dans l'introduction d'une reconnaissance à des artistes encore en vie», a confié M. Bendamache rappelant que les 1re, 2e et 3e éditions du Festival national de la musique chaâbie, ont été respectivement dédiées à El-Hadj M'hamed El-Anka, El-Hadj El-Hachemi Guerouabi et Mohamed El-Badji. Placé sous le signe du «Savoir et de la connaissance», le Festival national de la musique chaâbie a pour objectif, selon les organisateurs, «le renouvellement des potentialités dans le domaine du chaâbi, la découverte de jeunes talents et une meilleure connaissance de ce genre musical, notamment par le biais de la recherche documentaire».