Résumé de la 11e partie n Hamza est la risée de ses camarades qui l'ont vu discuter avec Nawal. Le jeune homme est scandalisé par leurs arrière-pensées. Le lendemain, c'est encore Amina qui le voit arriver. Cette fois, elle peut crier, Rafik est sorti. — il arrive ! Il arrive et il se met sous la fenêtre des jeunes filles. — il regarde de notre côté ! Amina se précipite. — Je descends ! — que vas-tu faire ? — ce que nous avons prévu ! Elle s'empare d'un bout de papier qu'elle a préparé et descend. Elle s'approche de Hamza. — bonjour… Il reconnaît la sœur de Nawal. Il sourit gauchement. — bonjour… Il s'arrête comme pour l'interroger, cherche ses mots et, ne trouvant rien à dire, y renonce. — bon, dit-il. Mais Amina s'enhardit. — j'ai quelque chose pour toi ! Il la regarde, surpris. — pour moi ? — oui, de la part de Nawal. Elle tire le bout de papier et le lui donne. — appelle mais seulement à quatre heures. Si c'est un garçon qui te réponds, dis-lui que tu t'es trompé de numéro. Annonce-toi sous ton nom… — d'accord ! Mais déjà, Amina est remontée chez elle. — vite, va voir ce qu'il fait du bout de papier… Elles se précipitent à la fenêtre. — regarde, il est encore en train de le lire ! — je n'ai pourtant mis que notre numéro de téléphone, dit Amina. — tu lui as bien dit d'appeler à quatre heures ? — oui Amina se frotte les mains. — nous allons voir comment les garçons courtisent les filles ! — dis-moi, comment a-t-il réagi ? — il semblait étonné, puis ravi… comme un gamin à qui on offre une sucette ! Les jeunes filles éclatent de rire. Elle regarde par la fenêtre. — ma parole, dit Amina, il ne lâche pas le papier. — attention, un autre ouvrier passe… il lui dit quelque chose ! Hamza est, en effet, abordé par quelqu'un. L'homme lui dit quelque chose. Le jeune homme plie le papier et le met dans sa poche. — il s'en va ! (à suivre...)