Résumé de la 26e partie n Nawal fait encore des reproches à sa sœur. Elle retrouve le billet que lui a remis Hamza. Elle le lit, puis le cache. Le lendemain, avant de repartir, Hamza a fait un brin de toilette, il a mis un pantalon neuf et la jaquette qu'il met habituellement pour les fêtes. — Tu vas à la fête ? lui dit sa mère Il rougit. — Non… ou plutôt, oui… On donne une réception… — Une réception ? — Oui, c'est la mairie qui nous emploie qui l'organise… La mère n'a pas cherché à en savoir plus. Dès qu'il arrive à la cité, Hamza va se poster au pied de l'immeuble de Nawal. Il lève les yeux, dans l'espoir de l'apercevoir. Mais les rideaux sont tirés. En fait Nawal est bien là, et elle guette son arrivée. Elle le voit. Elle appelle sa sœur. — Amina ! — J'arrive ! — Il est là ? — De qui parles-tu ? — Tu sais bien de qui je parle… Amina s'approche. Elle écarte légèrement le rideau. — Ah, c'est lui… — Alors, tu vas descendre et lui dire que tout ce qu'on lui a fait croire est une plaisanterie ! Amina fait la moue. — Faut-il le lui dire tout de suite ? — Oui… — On peut attendre encore un peu ! — Je ne veux pas attendre ! — Bon, bon, j'y vais… Elle met une veste, s'apprête à sortir, puis revient. — Que faut-il que je lui dise ? — Tu sais bien, ce qu'il faut lui dire… — Répète-le quand même ! — Dis-lui que ce n'était qu'une plaisanterie, que je n'ai aucun sentiment pour lui… n'oublie pas de m'excuser auprès de lui… — Je le lui dirai ! Elle sort. Elle arrive devant la porte de la cage. Hamza l'a aperçue. Elle lui fait signe de venir. Il va vers elle. — Comment va Nawal ? demande-t-il, anxieux — Je dois te dire… Mais elle ne dit pas ce qu'elle a convenu de dire. — Il ne faut plus tourner ici… notre frère et nos parents sont au courant… Ils menacent de cloîtrer Nawal à la maison ! Ne cherche plus à la revoir ! Et elle remonte l'escalier, le laissant là, pantois. (à suivre...)