Résumé de la 20e partie n A l'invitation de Amina, Hamza, se rend chez les jeunes filles. Mais intimidé, il repart très vite. Il donne son billet à Nawal. Nawal s'empresse de lire le billet. — «Je t'aime, je t'aime, je t'aime» Elle éclate de rire. Nawal arrive. — Qu'a-t-il dit ? — Il n'a pas dit… Il a écrit ! Elle lui montre le billet et éclate de nouveau de rire. — Tu es folle ! — Il t'a fait une déclaration ! — Tu pousses le jeu un peu trop loin ! — Mais c'est le jeu ! Nawal se met à évaluer les «résultats» de son jeu. — Il a commencé d'abord par balbutier, mais on voyait à son trouble, la teneur de ses sentiments… Puis il s'est présenté, mais il n'a pas osé dire ce qu'il pense : la timidité a été très forte… Il a quand même prévu de passer à une autre étape : la déclaration, mais il a préféré l'écrire… Nawal est troublée. — Il faut arrêter ce jeu absurde ! — Au moment où ça commence à devenir intéressant ? Non, non ! — Je ne joue plus ! Amina secoue la tête. — Je regrette, ma chère, la partie est engagée, tu ne peux plus abandonner ! Nawal est effrayée. — Que veux-tu faire ? — L'inviter de nouveau. Maintenant qu'il sait que tu sais qu'il t'aime, comment va-t-il réagir. — Je t'interdis de le faire venir ! — Demain, il reviendra ! Le lendemain, elle le guette. Dès que Hamza arrive, elle lui fait signe de monter. — Il frappe ! murmure Nawal — Ne prends pas cet air effrayé, tu vas l'intimider ! — Imagine que Rafik revienne ! — Non, il ne reviendra pas, tu sais bien qu'il travaille ! — Je t'en prie, ne lui ouvre pas ! — Mais je viens de lui dire de monter ! Il va croire que je me moque de lui ! Elle va ouvrir la porte. Hamza n'ose pas entrer. Amina lui sourit. — Entre… Il entre. Elle ferme la porte. Il reste debout, très intimidé. Amina lui dit, toujours souriante. — Viens au salon ! Il la suit. — Voici Nawal… — Bonjour, dit-il — Bonjour, dit Nawal sans oser le regarder. (à suivre...)