Résumé de la 12e partie n Amina remet le numéro de téléphone de la maison à Hamza et l'invite à appeler à quatre heures précises. Le jeune homme est ravi. Pour la pause de midi, il est allé, comme les autres, acheter un pain et quelques portions de fromages, mais tandis que ses camarades mangent de bon appétit, lui, est absorbé dans ses pensées. Elle lui a donné son numéro de téléphone. elle lui a dit d'appeler à seize heures… A seize heures précises… C'est sans doute à ce moment là qu'elle sera libre. Pour la première fois, il se pose des questions. Qui est cette jeune fille ? Il la voit toujours en compagnie de sa sœur, sont-elles seulement deux à vivre dans cette maison ? S'agit-il de deux orphelines ? Sont -elles seules au monde ? N'ont-elles pas d'homme pour pour les assister ? Il pousse un long soupir. Ses camarades le regardent. — qu'est-ce que tu as ? lui dit l'un d'eux. — tu ne manges pas ? Il les regarde, ébahi. Absorbé dans ses pensées, il n'a pas entendu la question. — quoi ? — Eh, tu ne nous écoutes pas ? — qu'as-tu ? Tu es perdu dans tes pensées ! On rit. — il est amoureux, notre petit Hamza ! — tout à l'heure, il lisait un papier… — un papier ? C'est un billet doux ? On lui donne une tape à l'épaule. — allez, dis-nous tout. Il proteste, en faisant semblant de rire. — mais non ! — mais si, mais si… — allez, montre-nous ce billet ! — on ne te fera pas de concurrence, tu sais ! On veut lui mettre la main à la poche. Il se débat, puis se lève. — Eh, vous êtes fous ! — nous sommes tes copains, tu ne dois rien nous cacher ! Il prend un air terrible. — si l'un de vous s'avise à mettre sa main dans ma poche, je la lui coupe… — Holala, Hamza devient violent… Il se baisse, il prend son casse-croûte et il s'éloigne. Il cherche un coin tranquille et se met à manger. Puis il s'arrête brusquement. — Nawal, murmure-t-il. Il met la main à la poche, effrayé à l'idée que le bout de papier qui porte le numéro de téléphone ait disparu. Il est là… Il regarde autour de lui et, comme personne ne le regarde, il le sort. Il le porte à la bouche. — Nawal… C'est sa sœur qui le lui a remis, mais c'est elle qui l'a écrit. Il le regarde, il l'embrasse de nouveau. Ah, comme il l'aime, ah, comme il voudrait être auprès d'elle et la serrer dans ses bras (à suivre...)