Résumé de la 13e partie n Comme d'habitude, Hamza est importuné par ses camarades qui l'ont vu prendre un papier que Nawal lui a remis... Il continue à travailler et, peu avant quatre heures, il réussit à s'éclipser et à rejoindre une cabine téléphonique. Heureusement qu'il n'y a personne et qu'il peut téléphoner à l'aise. A quelques dizaines de mètres de là, Amina et Nawal, mais surtout Amina, sont impatientes. — Il va être quatre heures, dit Amina. — Tu crois qu'il va appeler ? dit Nawal. — Bien sûr… Elle va vers la fenêtre. — C'est dommage qu'il n'y ait pas de cabine dans le quartier ! On aurait pu voir sa réaction. Nawal est inquiète. — Dis, tu es sûre que Rafik ne rentre pas à 16h ? — Mais, non, mais non… Amina regarde l'heure. — Il est moins dix… — Tu lui as dit quatre heures ! — Oui, je lui ai dit : quatre heures précises ! — Et tu crois qu'il respectera l'horaire ? — A la lettre ! Elle rit. — C'est un garçon amoureux ! Nawal est gênée. — Tu prends l'affaire au sérieux ! — C'est lui qui la prend au sérieux… Je suis sûre que si tu lui demandais de ramper devant toi, il le ferait sans réfléchir ! — Tu exagères ! — Non, non, c'est la vérité ! Il est fou amoureux de toi ce garçon ! Elle hoche la tête. — C'est un beau garçon, mais c'est dommage que ce ne soit qu'un employé de mairie… un jardinier… Tu le vois en train de courtiser une étudiante en médecine ? — Pourquoi pas ? Amina feint de se mettre en colère. — Tu te moques de moi ! Même si toi tu acceptes, ni papa ni maman ne voudront ! — Et si moi, je veux ? Amina la regarde. — Tu es sérieuse ? C'est autour de Nawal de rire. — Je plaisante bien sûr ! — Ah, tu me rassures… La sonnerie du téléphone retentit brusquement. — C'est lui ! (à suivre...)