Les premières séquences du film algéro-tunisien Chama wa alam enakhil (Chama et la douleur du palmier) ont été présentées hier à Oran, à l'occasion du Festival international du film arabe. Lors d'un point de presse à l'issue de la projection, la productrice algérienne Nadia Cherabi a souligné que cette œuvre contribue au renforcement de l'industrie cinématographique arabe-arabe et à la valorisation des festivals dans la promotion de la production du film arabe. Le réalisateur tunisien du film, Abdelatif Benamar a indiqué, pour sa part, que cette oeuvre confirme l'importance des liens culturels entre arabes pour la production et la concrétisation de projets de cinéma en déclarant : «Il est temps d'activer cette démarche.» La réalisation de ce film, actuellement en tournage, avait fait l'objet d'un accord algéro-tunisien lors de la précédente édition du Festival international du film en 2008 à Oran, a-t-on souligné. Le film retrace les péripéties d'une jeune tunisienne, Chama, préoccupée par la recherche de l'histoire de son père tombé au champ d'honneur en 1961 dans la bataille de Bizerte. Le premier tour de manivelle de ce long métrage, dans lequel figurent cinq acteurs algériens dont Hassan Kechache et Rym Tekkouche, a été donné en février 2009.