Les Champs-Elysées offrent le cadre de prestige aujourd'hui à la 21e et dernière étape du Tour, longue au total de 164 kilomètres, l'Espagnol Alberto Contador (Astana), gardant le maillot jaune de leader, avec une avance intacte de 4 min 11 sec sur le Luxembourgeois Andy Schleck. Après le départ donné comme en 2004 à Montereau-Fault-Yonne, au sud-est de Paris, le peloton traverse la Seine-et-Marne pour entrer dans la capitale à Charenton par la porte Est (Bercy). Ce parcours, traditionnellement neutralisé par les coureurs jusqu'à l'approche de Paris, débouche au 111e kilomètre sur le circuit final des Champs-Elysées, la célèbre avenue où la Grande Boucle se termine depuis 1975. Au premier passage sur la ligne, il reste encore huit tours (6,5 km) pour aller jusqu'au terme de la course. Les sprinteurs se disputent le plus souvent la victoire sur la ligne droite finale de 400 mètres, dans le site d'arrivée installé à hauteur du Petit Palais, à faible distance de l'Elysée. Deux anciens vainqueurs, le Norvégien Thor Hushovd (2006) et l'Italien Daniele Bennati (2007), figurent dans le peloton des rescapés du Tour 2009. Départ de Montereau-Fault-Yonne à 13h 30, arrivée à Paris Champs-Elysées vers 17h 36 (prévision à 40 km/h de moyenne). Armstrong ravi de sa troisième place l Lance Armstrong n'a jamais vu quelqu'un au-dessus de lui sur le podium du Tour de France, mais il sera ravi aujourd'hui d'en gravir la troisième marche. Pour son retour quatre ans après le dernier de ses sept sacres consécutifs, l'Américain est parvenu samedi, à 37 ans, à conserver sa troisième place lors de l'ascension du Mont-Ventoux, la veille de l'arrivée à Paris. Sur le podium des Champs-Elysées, il accompagnera le maillot jaune Alberto Contador, 26 ans, et son dauphin Andy Schleck, 24 ans. «Hé, je ne peux pas me plaindre. Pour une vieille peau comme moi qui vient ici et se retrouve sur le podium avec ces jeunes mecs, c'est pas mal», a plaisanté Lance Armstrong. Avant d'affronter le Ventoux, où il n'a jamais gagné, l'Américain comptait 15 secondes d'avance sur le Britannique Bradley Wiggins et 38 sur le Luxembourgeois Frank Schleck. Si le premier n'a jamais vraiment été capable d'attaquer, le second a tenté sa chance. Lance Armstrong l'a parfaitement maîtrisé devant un demi-million de spectateurs massés le long de la route. «Ça s'est bien passé. Je me sentais bien (...) C'était assez simple : il fallait suivre Wiggins et suivre Frank Schleck et j'avais les jambes pour le faire», a-t-il dit. «Il n'y avait pas autant de vent que ce qui avait été annoncé. (...) Et je n'ai jamais vu autant de monde sur le Ventoux. On aurait dit que la moitié des Etats-Unis et la France entière s'étaient donné rendez-vous. C'était tellement dense et quand il y a autant de monde, cela bloque le vent.»