Progression n A l'instar de toute la région de Yakourène, l'hôtel Tamgout qui fait partie de l'Entreprise de gestion touristique du Centre (Egtc), enregistre une fréquentation appréciable depuis un moment. Le taux de remplissage annuel de ses 47 chambres avoisine les 50%, selon son premier responsable. «Mais en cette période de l'année, l'afflux est plus important», précise-t-il après avoir rappelé que l'année 2007 «a été plus que médiocre». «Fort heureusement, les choses se sont améliorées en 2008 et durant les cinq premiers mois de l'année en cours», enchaîne-t-il. Inauguré en 1974, l'hôtel Tamgout se distingue particulièrement par sa situation géographique : il a été érigé au beau milieu de la forêt. «On a peu d'établissements de ce genre dans notre pays», commente M. Lafraoui. «C'est aussi l'un des hôtels les moins chers de la région», poursuit-il. La chambre single coûte 1 450 dinars contre 2 100 dinars pour la chambre double sans petit déjeuner. Les clients de l'établissement se comptent surtout parmi les nationaux. «Mais il y a aussi des étrangers qui viennent passer quelques jours ici. Ils travaillent, pour la plupart, en Algérie», fait remarquer M. Lafraoui. Bien évidemment, l'affluence la plus importante est enregistrée en fin de semaine : «Les week-ends, il y a vraiment du monde, surtout entre mai et fin août». De temps à autre, des associations y organisent des séminaires et des équipes locales de football y séjournent dans le cadre de la préparation intersaisons. En cette période de l'année, la direction de l'hôtel met à la disposition des particuliers le restaurant et la salle de réunions pour l'organisation de fêtes de mariage et de circoncision. «Là aussi, nos tarifs sont très concurrentiels», note M. Lafraoui. Employant une quarantaine de personnes environ, le Tamgout arrive facilement à faire face à ses dépenses. «Dieu merci, nous nous en sortons bien», indique à ce propos son premier responsable. Qu'en est-il de sa privatisation ? «Je ne suis pas habilité à vous parler de cette question», répond M. Lafraoui. Sur ce registre, il y a lieu de rappeler que l'hôtel a déjà figuré sur une liste d'établissements touristiques à privatiser. Seulement, le processus n'a pas été mené à terme pour des raisons qui demeurent inconnues. Ceci même si certaines sources parlent d'offres «largement inférieures» au prix réel de l'établissement.