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Histoires vraies
Mesrine, la vedette (3e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 08 - 2009

Résumé de la 2e partie n Après avoir enlevé un milliardaire canadien, J. Mesrine est arrêté aux USA par le FBI et condamné à 10 ans d'emprisonnement...
Si Mesrine n'a pas été vraiment un malfaiteur hors du commun, il mérite sans conteste son titre de «roi de l'évasion». Arrivé en prison en mai 1972, il s'en échappe au mois d'août, en compagnie d'un certain Mercier. A trente-six ans, il entame la dernière partie de sa carrière, aussi brève que violente.
Pour subsister, les deux évadés multiplient les hold-up. Comment se sont-ils procuré des armes ? Le mystère est d'autant plus grand qu'ils disposent d'un véritable arsenal. Le 3 septembre, Mesrine et Mercier attaquent le pénitencier Saint-Vincent-de-Paul pour «faire évader des amis». Surpris par des policiers, ils les blessent grièvement. Ils veulent les achever mais les gardes tirant depuis les miradors les en empêchent et les mettent en fuite.
Une semaine plus tard, alors qu'ils sont pour-chassés, deux gardes forestiers les surprennent, tandis qu'ils campent dans la forêt. Mesrine les abat froidement tous les deux. Ce sont les deux seuls crimes qu'on peut formellement lui imputer mais, curieusement, il n'aura jamais à en répondre.
Depuis son évasion, il a rompu avec Janou Schneider. Il franchit la frontière canadienne avec une nouvelle compagne. Les hold-up l'ont rendu riche, ils passent une semaine au Waldorf Astoria, le plus grand palace de New York. Il entame alors cette recherche effrénée du vedettariat qui sera la sienne désormais. Il envoie à un hebdomadaire canadien une cassette de deux heures, dans laquelle il accuse le directeur du pénitencier de torturer les détenus et compose le personnage qu'il veut être le sien, celui d'un bandit sanguinaire, mais chevaleresque : «Oui, j'ai du sang sur les mains, mais du sang d'hommes de mon milieu ou du sang de flics. Je n'ai jamais touché un innocent.»
Il rentre en France, où il est encore quasiment inconnu. Cela ne va pas durer. Il multiplie les hold-up : dix en deux mois, dont cinq début janvier 1973.
À chaque fois, il s'empare de sommes importantes, mais ce n'est pas vraiment l'argent qui l'intéresse. Il fait cela pour le plaisir ; il le dit sans détour à un jeune complice :
— Tu vois, fils, le passe-temps de certaines personnes, c'est le golf, le ski. Moi, je me relaxe avec l'attaque à main armée. Je ne vis que pour le danger. Je sais bien que c'est con, mais j'aime risquer ma peau.
Dans la nuit du 6 au 7 janvier 1973, à Paris, un proxénète est assassiné de cinq balles de revolver, dont quatre dans la tête. La police est persuadée que c'est l'œuvre de Mesrine et des moyens très importants sont déployés pour sa capture.
Il est pourtant loin d'être prudent. Place de la Madeleine, suite à une altercation avec la caissière d'un café pour un sandwich, il sort son revolver. Deux gardiens de la paix interviennent et il tire sans hésiter, blessant grièvement l'un d'eux. Il parvient à s'enfuir et ne sera pas reconnu ni inquiété pour cet acte. L'une de ses spécialités, d'ailleurs, est la manière dont il arrive à changer de visage, à l'aide de perruques, moustaches et autres accessoires...
La police finit par le retrouver peu après, à son domicile de Boulogne-Billancourt. L'arrestation se fait en douceur, alors qu'il sort de chez le teinturier, des paquets sur les bras. Il reconnaît que le coup est bien joué et s'écrie, tandis qu'on lui passe les menottes
— Chapeau, messieurs ! (à suivre...)


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