Résumé de la 17e partie n Hamza se confie à un ami qui travaille avec lui. Il veut, quand il commencera son nouveau travail, qu'il lui serve de lien avec Nawal. De retour à la maison, Hamza réfléchit à la suite qu'il va donner à cette histoire. Si Nawal l'aime, il doit, lui aussi, lui déclarer son amour. Mais comment procéder ? Va-t-il lui téléphoner ou alors, va-t-il se présenter chez elle ? Il n'espère pas, bien sûr, qu'elle le fasse entrer, chez elle – il serait terriblement gêné – mais il lui dirait que lui aussi l'aime. — Est-ce possible ? Non, se dit-il, ce n'est pas possible… Et si c'est son frère qui lui ouvre ? Et si ces parents sont de retour , que leur dira-t-il ? Le téléphone est un bon moyen, mais il a peur de bafouiller… L'écrit, c'est encore mieux ! Lui glisser un billet dans sa boîte aux lettres, et elle lira ses intentions… Mais il est pris par le doute : et si le billet tombe entre d'autres mains ? Le frère ? Les parents ? Il ne signera pas son nom, mais même comme cela, il pourra causer du tort à la jeune fille et ça, il ne le veut surtout pas ! Alors que faire ? Il réfléchit, puis il trouve. Il écrira sa lettre et il attendra que l'une des filles sorte et il la lui remettra discrètement. C'est ainsi qu'il demande à son frère une feuille et un stylo, puis il s'enferme. Que va-t-il écrire ? Il réfléchit longuement à la formule d'attaque. Va-t-il écrire «Ma chérie», «Mon amour» ou «Chère Nawal» ? La formule qu'il choisit est : «Mon amour», mais Nawal va-t-elle apprécier ? «Chère Nawal», ça fait un peu banal… Il se torture les méninges et, finalement, il décide de supprimer la formule d'attaque. Comment va-t-il débuter sa missive ? «Je t'ai téléphoné, hier, et tu m'as dit…» Non, non, c'est plat… Il doit trouver quelque chose de plus percutant…Quelque chose qui dise vraiment ce qu'il ressent…Il se répète : «Je t'aime, je t'aime, je t'aime…» Il écrit, en essayant de soigner son écriture. -je t'aime… Il s'arrête. Que va-t-il ajouter ? Il ajoute : — Je t'aime… Et puis ? Va-t-il lui dire qu'il quitte Alger, sa cité et qu'il est déchiré à l'idée de se séparer d'elle ? Non, bien sûr, elle va croire que c'est une lettre d'adieu… Il veut la revoir, il veut l'épouser… Pas maintenant, mais plus tard ! Inconsciemment, il écrit : «Je t'aime…» Il relit son billet. — Je t'aime… je t'aime… je t'aime… Il porte le billet à ses lèvres. Va-t-il ajouter autre chose ? — Non ! Il a tout dit… Pas besoin d'en dire plus. Lui qui croyait cette entreprise si difficile, était en fait si facile ! Il plie le billet et le met dans sa poche. (à suivre...)