La radiesthésie a souvent été confondue avec la baguette du sourcier, mais à partir du XXe, elle a intéressé les recherches scientifiques et certaines découvertes, comme la «glande de l'intuition» dont nous avons parlé précédemment, lui ont apporté, sinon une justification, du moins des preuves. Il est vrai que les chercheurs ne se sont pas efforcés à établir la véracité de la radiesthésie ou des autres phénomènes parapsychologiques mais les résultats obtenus vont dans leur sens. Dans l'ancienne Union soviétique, de nombreux chercheurs se sont intéressés à la radiesthésie, recevant ici une autre dénomination, sans doute pour effacer le passé controversé du terme radiesthésie : méthode des effets biophysiques. Voici ce que le professeur Ogilvy, président du département de géologie à l'université de Moscou, écrit à propos de l'existence des champs de forces dans la nature et qui influencent les êtres vivants : «Les organismes vivants – plantes, animaux et êtres humains — sont sensibles à ces champs de force qui se créent à partir de gisements de minerais ou de cours d'eau souterrains». C'est d'ailleurs dans la recherche de l'eau et des minéraux que les Soviétiques utilisaient la méthode des effets biophysiques. On se base sur les instruments mais aussi sur l'homme qui, selon le professeur Ogilvy, «constitue l'un des éléments fondamentaux du processus… L'homme fait partie intégrante de l'équipement radiesthésique, la baguette ne bougerait pas si elle n'était pas directement entre les mains de l'homme».