Résumé de la 2e partie n Quand le figuier se dessèche, Ali comprend qu'il est arrivé à son frère Mohamed, un malheur... Son frère était mort. Il se mit à pleurer. Il partit et s'arrêta près de la fontaine où son frère avait tué le serpent. L'épouse de son frère arriva et s'écria : «Je te salue, ô Sidi, nous pensions que tu étais mort.» - «Comment serais-je mort ?» -« Mon père t'avait dit ‘'chasse là, chasse là mais ne chasse pas là, c'est le domaine de l'ogresse''.» Ali ben Aguemoun se rendit auprès du ministre, le salua et lui demanda des vivres ; celui-ci lui fit préparer des vivres et Ali se dirigea sans retard vers la demeure de l'ogresse : «Frappe-la au tatouage du front,» dit-il à son cheval. «Crève-lui les yeux,» dit-il à son faucon. «Ouvre-lui le ventre, dit-il à son lévrier, mais prends garde à mon frère, à son cheval, à son faucon et à son lévrier.» L'ogresse l'aperçut et vint à sa rencontre : «Je te salue, mon fils Sidi Ali ben Aguemoun, attache ton cheval, ton faucon, et ton lévrier.» -«Les voilà attachés.» - «Par où commencerai-je.» - «Commence par le ventre du cheval, car il est gras.» - «J'ai peur de ton cheval.» - «Ne crains rien, vieille sorcière.» L'ogresse s'avança pour manger le cheval, elle en reçut un violent coup de pied au tatouage du front, elle tomba morte. Le faucon s'avança et lui arracha les yeux, le lévrier tira l'homme avec précaution, il tira aussi le cheval, le faucon et le lévrier. Près de là deux tarentules se battaient ; l'une tua l'autre. Ali dit à la première : «Fuis d'ici, méchante, maintenant que tu as tué ta sœur, pleure ton malheur.» - «Puisque c'est moi qui l'ai tuée, répondit-elle, je lui rendrai la vie.» - «Eh bien, rends-lui la vie», repartit Ali. La tarentule prit une herbe, la pila sur une pierre, et en pressa le suc dans le nez de sa sœur, qui se releva. Ali fit de même à son frère et à ses bêtes. Mohamed se leva, et ses bêtes aussi ; ils partirent ensemble pour la chasse, firent rôtir leur gibier qui leur procura le plaisir d'un copieux festin ; ensuite ils revinrent au palais où l'on célébra des fêtes en leur honneur pendant sept jours et sept nuits.