Résumé de la 1re partie n Après avoir été rejetée par ses oncles, une orpheline est recueillie par un homme qui a testé son honnêteté et veut la marier à son fils... En attendant, il lâcha ses bestiaux et les conduisit aux champs ; il revint aussitôt à sa maison et se cacha dans la crèche de l'étable. La jeune fille balaya, alluma le feu, se lava les mains, les pieds et le visage, s'assit auprès du foyer, prit en main sa perle d'espérance et s'exprima ainsi : «O perle d'espérance ! espère en qui nous espérons ; j'avais mon père, ô perle d'espérance et un ange se présenta à moi et me dit : «O jeune fille, que préfères-tu : devenir orpheline maintenant ou bien attendre que tu aies grandie» «O perle d'espérance ! mon père et ma mère me dirent : «Pourquoi es-tu ainsi exténuée ?» «O perle d'espérance ! je leur répondis : « Un ange m'arrête et me demande si je préfère devenir maintenant orpheline ou attendre d'avoir grandie.» Mes parents reprirent : «Réponds-lui qu'il vaut mieux pour toi de devenir maintenant orpheline que d'attendre d'avoir grandie.» «O perle d'espérance ! l'ange revint et je lui dis. Mieux vaut pour moi de devenir maintenant orpheline.» Il disparut et tua mon père et ma mère. «O perle d'espérance ! je poussai des cris de douleur, les gens du village ensevelirent mes parents. O perle d'espérance ! un de mes oncles me recueillit.» «Garde la maison et notre enfant chéri, me dirent-ils. La famille alla aux champs, l'ange vint, égorgea l'enfant, me mit un couteau en main, me rendit muette et disparut. O grain d'espérance ! mon oncle rentra et me chassa. J'allai chez un autre de mes oncles, il possédait un burnous de soie. «Garde la mai-son», me dit-il. L'ange vint, déchira le burnous, me mit un couteau en main, me rendit muette et disparut. On me chassa. O perle d'espérance, un autre de mes oncles me reçut chez lui, il possédait trois jarres d'huile ; un matin, il alla aux champs. L'ange vint, brisa les jarres, me mit un bâton en main, me rendit muette et disparut. On me chassa. O perle d'espérance, je gagnais la campagne, je vis un rocher sur lequel je montais pour pleurer. Un homme sortit de dessous le rocher et me demanda pourquoi je pleurais ; je lui répondis : «Je n'ai rien ; mais, si vous vouliez me recueillir, je garderais vos troupeaux. O perle d'espérance ! un jour, il me dit : C'est assez ; prépare-nous le dîner et le souper. Longtemps après il me dit encore : «Je te marierai à mon fils.» Je refusai, il me pressa, alors je donnai mon consentement. O perle d'espérance ! il m'acheta en double tout ce qui m'était nécessaire.» La jeune fille se tut. Elle jeta la perle dans sa bouche afin de s'empoisonner en l'avalant. Son beau-père lui cria : «Au nom de Dieu, ma fille, ne l'avale pas.» Il s'approcha et lui dit : «Voilà donc les malheurs que tu as endurés. On célébra les noces des deux fiancés, la fête dura sept jours et sept nuits. Mon histoire est finie, mes ressources ne le sont pas. J'ai encore du couscous, des vermicelles, de la viande ; mon histoire a couru de ruisseau en ruisseau, moi je l'ai racontée à des héros.