Résumé de la 1re partie n Pour se venger de la perte causée par la ruse de son neveu orphelin, l'oncle le suspend à un arbre… - Et moi, lui cria le vieillard, si je montais, deviendrais-je jeune homme ?»- «Monte, répondit l'enfant, détache-moi doucement, attache-toi à cette branche, et tu deviendras jeune homme.» Le vieillard grimpa, détacha l'enfant, s'attacha avec la corde ; un instant après il mourait. L'orphelin descendit, emmena la femme et le mulet et arriva chez son oncle. «Tu m'as trouvé orphelin, lui dit-il, tu m'as suspendu au milieu du frêne ; si tu m'avais suspendu au sommet, j'aurais mieux choisi.» L'oncle avait deux enfants, il en prit un, l'attacha au sommet du frêne, s'en alla et attendit le retour de son fils, qui ne revint pas. Il retourna vers l'arbre, et trouva son fils mort. Il accosta l'orphelinat lui dit : «O orphelin, viens pêcher à la mer.» - «Allons.» Chemin faisant, ils trouvèrent un berger. L'enfant lui dit : «O berger, j'accompagne mon oncle qui va se marier, on mangera à la noce du couscous, des œufs et de la viande, mais j'ai honte d'aller à ses noces.» Le berger lui répondit : «Je suis prêt à te remplacer, je garde cent brebis et un bélier noirs ; ce soir, monte sur le bélier, il te mènera à la maison.» - «C'est bien», reprit l'orphelin, et le berger suivit l'oncle. On arriva au bord de la mer, l'oncle saisit l'enfant et le jeta dans l'eau, il revint à sa maison et se dit : «Cette fois-ci il est mort dans l'eau, il ne reviendra pas.» Le soir venu, l'orphelin parut : «Tu m'as jeté au bord de la mer, si tu m'avais jeté au milieu, j'aurais mieux choisi; maintenant je ne t'amène que des brebis noires.» L'oncle avait encore un enfant, il le prit et le jeta en pleine mer ; il attendit son retour, l'enfant ne revint pas. Le lendemain, il dit à sa femme : «Prépare-nous des vivres, demain nous irons en voyage.» Le lendemain, il partit avec sa femme et l'orphelin. Le soir du troisième jour, ils arrivèrent au bord d'un précipice : «Nous coucherons ici», dit-il. L'orphelin planta un piquet au bord du précipice, auquel il fixa une corde, il étendit la corde en avant et la couvrit de terre. Durant la nuit,l'oncle lui cria : «Couche-toi, ô orphelin, au bord du précipice.» Il se mit à côté de l'orphelin, et sa femme derrière lui. «Pousse-toi, dit-il à l'enfant, nous sommes trop serrés.» - «C'est bien, il y a de la place. Il se poussa jusqu'au bord du précipice, saisit la corde, fit reculer tellement son oncle et sa tante qu'ils roulèrent l'un et l'autre dans le gouffre. Il revint à leur maison et hérita de leurs biens. Mon histoire est finie, mes ressources ne le sont pas ; mon histoire a couru de ruisseau en ruisseau, moi, je l'ai racontée à des héros.