Résumé de la 10e partie n Après avoir bien réfléchi, Aïcha Mzbayel a décidé d'épouser le jeune homme pauvre. Elle a succombé à son charme. Le jeune homme, très content, rentre chez lui. — Mère, elle accepte de m'épouser ! La mère s'écrie. — Quoi, tu veux vraiment te marier ! — Nous en avons déjà parlé ! — Et je t'ai dit que nous n'avons rien, hormis les poux ! Le fils s'irrite. — Ce n'est pas un problème ! — Mais la fille dont tu veux demander la main, est-elle au courant de notre situation ? — Oui ! Veux-tu savoir ce qu'elle m'a dit ? — Oui ! — Elle m'a dit : — J'ai vu que la lune te sert de lampadaire ! j'ai vu que la galette peut tenir lieu de repas…, que pour fruit, on prend des oignons ! et qu'on coupe les manches pour cacher les trous des tuniques ! la mère s'écrie : — Elle nous a écoutés ! — Oui, alors, elle sait tout ! Demain, tu iras demander sa main ! Le lendemain, la mère du jeune homme se rend chez Aïcha Mzbayel. Elle frappe à la porte et attend qu'on lui ouvre. C'est Aïcha qui répond. — Qui est là ? — C'est moi, je viens demander la main de Aïcha ! — Ouvre la porte ! Elle ouvre la porte. Elle trouve Aïcha assise sur une natte. — Qui es-tu ? — Je suis Aïcha. — Pourquoi ne t'es-tu pas levée pour m'ouvrir ? — Je ne pouvais pas, de crainte de laisser tomber la rose que je tiens dans mon giron ! — Où est ta mère ! — Elle est allée rendre visite à une personne qu'elle n'a jamais vue ! — Et ton père ! — Lui, il est allé accompagner quelqu'un qui ne reviendra jamais ! La mère, déçue par cet accueil, rentre chez elle. — Alors, on t'a bien accueillie ? — Je n'ai trouvé que la fille, voici ce qu'elle m'a dit… Et elle lui rapporte ses propos. Le jeune homme sourit. — La rose qu'elle ne veut pas laisser tomber, c'est sa virginité, sa mère qui rend visite à une personne inconnue, c'est pour voir un nouveau-né, quant au père qui accompagne une personne qui ne reviendra pas, il est allé accompagner un mort à sa dernière demeure. Cette fille est très maligne, il me la faut ! (à suivre...)