Résumé de la 11e partie n La mère du jeune homme va demander la main de Aïcha Mzbayel à son fils. Elle la trouve seule et Aïcha lui répond par des énigmes. La mère retourne une autre fois chez Aïcha et demande sa main. Elle ne cache rien de la misère de sa famille, mais Aïcha répond : «J'accepte !» Le mariage est célébré peu de temps après. Les premiers jours, la jeune femme est heureuse avec son mari, mais rapidement, elle finit par se lasser. Elle regrette d'avoir accepté ce mariage et cherche un prétexte pour se faire répudier. Le septième jour du mariage, on organise le sboue ou l'octave. On invite des parents de son mari pour un repas. Aïcha, assise dans sa chambre, reçoit les invités. Une cousine de son mari entre et lui dit. — Bonjour, la mariée ! Elle louche terriblement et Aïcha lui répond. — Bonjour à toi : ton œil droit tient la poêle et ton œil gauche verse l'huile ! La femme, en pleurant, va retrouver sa mère. — La mariée m'a insultée ! Elle lui rapporte ce qu'elle lui a dit. La mère appelle ses enfants et va retrouver Aïcha. — Bonjour, la mariée ! — Tiens, dit Aïcha, la chienne aux nombreux chiots nous rend visite ! La femme, en pleurs, va retrouver la mère du marié, et lui raconte tout. Elle se met en colère. — Eh bien, nous allons rendre visite à cette impertinente ! Elle se présente devant Aïcha. — Toi, la mariée… Qu'as-tu dit à mes invitées ? — Je n'ai dit que du bien… — Tu le jures ? — Oui, par l'orifice d'où est sorti ton fils ! Elle a employé le terme cru. La belle-mère, horrifiée, va retrouver son fils. — Mon fils, ta femme a dépassé les limites ! — Qu'a-t-elle fait ? — Elle a insulté mes invitées ! Elle lui rapporte les insultes. — Et plus grave encore, elle m'a insultée ! — Qu'a-t-elle dit ? — Je ne saurais te répéter ses propos tellement ils sont grossiers. Elle a insulté l'organe par lequel tu es sorti ! — ça, c'est un peu fort ! Il va dans sa chambre. — Bonjour, la mariée… Elle le regarde et sourit. — Bonjour, toi qui es sorti par un orifice puant… Le jeune homme s'emporte. — Toi, c'est chez le juge que tu finiras ce sboue ! (à suivre...)