L'ancien vice-président de la Cour suprême chinoise a été exclu du Parti communiste et est poursuivi pour corruption, a rapporté, aujourd'hui, samedi, Chine Nouvelle. «Huang Songyou a usé de sa position pour des gains personnels, pour obtenir des avantages pour d'autres et recevoir d'importantes sommes d'argent», a rapporté l'agence. «Il a violé la réglementation, a reçu des cadeaux et de l'argent», a ajouté Chine Nouvelle. Huang Songyou, 51 ans, va faire l'objet de poursuites criminelles. Le régime chinois mène régulièrement des opérations anticorruption. La semaine dernière, le numéro un du nucléaire chinois, Kang Rixin, sous le coup d'une enquête, a été officiellement limogé, a rapporté la presse chinoise, selon laquelle il aurait détourné des fonds publics et reçu des pots-de-vin pour un montant total de plus de 180 millions d'euros. Il est poursuivi pour une éventuelle «violation grave de la discipline», terme qui désigne habituellement des affaires de corruption. Début août, Li Peiying, 60 ans, ancien président de la société de gestion de l'aéroport international de Pékin, a été exécuté après avoir été reconnu coupable de corruption et de détournement de fonds pour un montant de près de 11 millions d'euros.