Mesure : Les supporters marocains ont dû attendre deux heures après la fin du match pour sortir du complexe sportif de Sfax. Rituel : Une heure et demie avant le coup d?envoi du match, un supporter, puis deux puis trois aux couleurs nationales ont réussi à prendre à défaut la vigilance du service de sécurité pour pénétrer sur la pelouse et aller haranguer la foule entassée dans les tribunes. En passant devant la tribune réservée aux supporters marocains, l?un d?eux a failli recevoir une bouteille en plastique pleine d?eau sur la tête. Dans un geste de revanche, il la prend et la renvoie d?où elle était venue. Les esprits s?échauffent et des échauffourées éclatent entre les supporters et le service de sécurité avant que des chansons algériennes, fusant des haut-parleurs de l?arène, viennent adoucir un peu les m?urs. Bâtiment : N?ayant pu accéder aux tribunes qui affichaient complet à 12h déjà, une dizaine de supporters des Verts a suivi le match depuis un bâtiment en construction situé près de l?enceinte sportive. L?ambassadeur s?insurge : L?ambassadeur algérien n?y est pas allé avec le dos de la cuillère avec le gouverneur de la ville de Sfax et ce à la suite des coups de matraque «distribués» aux supporters algériens assis dans les gradins. En revanche, on apprend que la FAF a demandé au commissaire du match de noter dans son rapport les dépassements des forces de sécurité tunisiennes envers les supporters algériens. Force : A la mi-temps, les casques verts de la gendarmerie tunisienne ont fait leur apparition autour du terrain afin de dissuader tout risque de débordements, surtout que quelques énergumènes lançaient plusieurs projectiles sur la pelouse.