Le président pakistanais Pervez Musharraf a affirmé dans une interview diffusée, hier, dimanche, par lME réseau NBC, que le Pakistan a mis un coup d'arrêt à la vente de ses secrets en matière d'armement nucléaire et que cela ne se reproduira plus. Le président pakistanais était interrogé après la confession la semaine dernière du «père» de la bombe atomique pakistanaise. Abdul Qadeer Khan a admis avoir vendu des secrets nucléaires à la Libye, à la Corée du Nord et à l'Iran alors qu'il dirigeait le programme nucléaire pakistanais dans les années 1970. Musharraf a «gracié» Abdul Qadeer Khan et a refusé l'ouverture d'une enquête indépendante sur le rôle de l'armée dans la vente des secrets nucléaires. Prié de dire si tout cela équivalait à étouffer l'affaire, Musharraf a répondu : «Je ne suis absolument pas d'accord. Le dilemme est le suivant : c'est un grand homme, un héros et c'est un héros pour l'homme de la rue. Mais il a fait quelque chose qui pourrait être dommageable pour le pays. Comment dois-je traiter cela ?», a demandé Musharraf. «Il faut comprendre la réalité. Il y a une perception internationale et il y a une perception de l'intérieur», a ajouté Musharraf.