Le sel est, bien entendu, le premier élément curatif qui entre en jeu dans la thalassothérapie. Les partisans de cette technique pensent que le sel gris marin, celui qui n'est pas raffiné, est le plus riche des sels en chlorure de sodium et d'autres minéraux. Le sel blanc, c'est-à-dire raffiné, est, selon eux, partiellement dévitalisé, par les transformations qu'on lui fait subir, justement pour le blanchir. Quant au sel gemme (qui se trouve sous terre), il est, lui aussi, dévitalisé. Les analyses ont montré que le sel marin contient en abondance du magnésium dit «vivant», que l'on pense utile dans la lutte contre le cancer, de l'iode naturel, essentiel dans son action sur la thyroïde et du bromure, qui agit sur le système nerveux. Outre ces éléments essentiels, on relève la présence de nombreux autres oligoéléments dont le cuivre, le silicium, le cobalt, le fluor et même l'or ! Le sel est donc indispensable à la vie, cependant, son utilisation subit de fortes restrictions dans certaines affections, comme l'hypertension, les affections cardiaques ou rénales, qui imposent un régime pauvre en sel ou sans sel. De tout temps, le sel gris marin est utilisé comme un remède, notamment comme un puissant agent cicatrisant et antiseptique. Ainsi, on relève, parmi les utilisations, le recours au gargarisme pour soigner les maux de gorge et les inflammations de la bouche, les compresses imbibées d'eau de mer salée, pour traiter les abcès et furoncles et surtout le bain, avec du sel marin dissous dans l'eau, pour combattre la fatigue et, même, dit-on, la cellulite !