Résumé de la 50e partie n Samir a sympathisé avec la jeune femme qu'il doit bientôt opérer d'une tumeur. Il lui annonce la visite de sa mère. Viens, dit-il à sa mère. — tu lui as dit ? — oui, elle t'attend avec impatience ! Elle entre. La jeune femme lui sourit. Yamina s'arrête aussitôt. Ce visage lui dit quelque chose. Elle veut lui dire qui elle est, mais elle se retient : elle ne va pas l'effrayer ! — comment vas-tu, ma petite ? — bien, khalti ! Yamina la regarde. Samir, qui a suivi la scène, est intrigué. — tu sembles la connaître ? — je me dis… — et toi ? La jeune femme sourit — non, je ne la connais pas ! Yamina rit. — Maârifat al-khir : nouvelle connaissance qui nous apportera, à l'une et à l'autre, le bonheur ! Elle ouvre son couffin. — je t'ai apporté des gâteaux ! Elle sort un paquet. — tout ça ma tante ! — tu en mangeras et tu en donneras aux autres malades ! La jeune femme est émue. — que Dieu te récompense ! Samir intervient. — il n'y a pas que les gâteaux… — c'est vrai, dit Yamina, j'ai ramené de la tchakhtchouka ! Les yeux de la jeune femme s'embuent. — mon Dieu, voilà longtemps que je rêve d'en goûter ! Yamina sourit. — je t'ai ramené toute une gamelle ! Samir sourit. — il y a de quoi nourrir tout l'hôpital ! — merci, merci dit la jeune femme. Elle soupire. — c'était un plat que ma mère réussissait bien ! — elle n'est plus de ce monde, ta mère ? — elle est morte, ainsi que papa… dans un accident de la circulation… — Dieu est grand, ma fille. Maintenant, il faut penser à toi ! — je n'ai plus grand espoir dans la vie ! — il ne faut pas dire ça… Mais, dis-moi, quel est ton prénom ? — Nawal…