L'argile est une terre molle, compacte et grasse, composée principalement de silicate d'aluminium. En fait, sous le nom d'argile, on distingue plusieurs types, comme la glaise, le kaolin, la bentonite... L'emploi de l'argile comme moyen thérapeutique est universel et se rencontre dans toutes les civilisations, ancienne et moderne. Aujourd'hui, la cosmétique et la médecine l'incorporent dans un grand nombre de produits. On sait que les Egyptiens anciens connaissaient les propriétés antiseptiques de l'argile et avaient découvert sa capacité d'absorption des mauvaises odeurs : c'est pourquoi, ils l'utilisaient pour embaumer leurs momies. Les Grecs et, à leur suite, les Romains, puis les Arabes, employaient l'argile comme antiseptique, en cataplasme pour soulager les douleurs et comme tonique. Aujourd'hui s'est perpétué le masque d'argile que les jeunes femmes se plaquent sur le visage pour lutter contre l'acné, les blessures de la peau et pour avoir un teint clair et lumineux. L'argile contient des alumisilicates de calcium, de potassium et de sodium. On pense que ses qualités absorbantes sont dues à sa constitution colloïdale micromoléculaire ainsi qu'à ses propriétés radioactives et magnétiques. Son action est celle d'un catalyseur qui agit sur différents métabolismes. Ceux qui préconisent l'emploi de l'argile disent qu'au début de la cure d'argile, on peut assister à l'aggravation du mal, mais ils disent aussi que cela fait partie du processus de guérison et que celle-ci n'intervient qu'avec la reconstitution des cellules endommagées en cellules saines.