Blida l Dès la nouvelle du projet de travaux sur la rive de l'oued Bou Arfa, lieu connu pour être celui du commerce des matériaux de construction, les propriétaires de registres du commerce ont rué dans les brancards en criant à l'injustice et en tentant de mobiliser l'Union locale des commerçants. Ils dénoncent le fait que les citoyens occupant des baraques servant de logements, n'ont point été inquiétés alors qu'ils sont les plus exposés au risque d'inondations. Juste en face, dans les limites internes de la commune de Bou Arfa, des ateliers ayant drainé des terres sur l'oued n'ont pas été, eux aussi, inquiétés. Ce sentiment de «deux poids deux mesures» a mis en colère ces citoyens qui déclarent payer le plus normalement leurs impôts depuis des années. L'oued Bou Arfa, provenant des montagnes du Tell et passant par l'oued Sidi Kebir, débouche sur l'oued Chiffa en passant par Mimèche, R'mel, Bou Arfa, Hay Driouech du côté de la commune de Bou Arfa et l'avenue Megherbi. Nombre de vieilles personnes évoquent le danger certain d'une possible augmentation du niveau de l'eau, entraînant alors une catastrophe (pertes humaines et dégâts matériels). A certains endroits du lit de l'oued, la largeur se limite à un mètre et les habitations situées notamment sur le haut de l'oued, se trouvent au ras du lit, risquant, lors des fortes pluies, d'être inondées, quand ce n'est pas tout simplement emportées.