Résumé de la 61e partie n Hamza est désespéré : il a tellement espéré retrouver Nawal et maintenant, de nouveau, il risque de la perdre. A la maison, il arbore une mine triste. Sa mère a tout de suite compris qu'il a renoué avec la jeune femme. — tu es triste, lui dit-elle. — oui. — cela a dû te rappeler des souvenirs douloureux. — c'est vrai… — mon fils, tu devrais oublier cette fille. D'ailleurs, je regrette de t'en avoir parlé ! — pourquoi ? cela nous a permis de nous revoir ! — mais tu es bouleversé ! — elle, elle risque sa vie. Elle reste un moment sans parler, puis elle dit : — tu n'as pas oublié ce qu'elle t'a fait ? — nous avons parlé du passé. — et de ce qu'elle t'a fait aussi ? Il ferme les yeux. — nous avons parlé de tout. — même de ce que sa sœur et elle t'ont fait ? Il regarde sa mère. — mère, pourquoi insistes-tu ? — parce que cette fille – que Dieu la guérisse – nous a fait souffrir ! — j'ai tout oublié ! — quoi, tu as oublié les humiliations ? Il sourit. — n'est-ce pas toi qui répètes toujours que celui qui pardonne est généreux, lmousamah karîm. — c'est vrai, mais cette fille t'a fait du mal. — c'est oublié. — moi, je n'oublie pas ! — libre à toi, mais ne m'impose pas ton opinion ! — ainsi donc, tu as l'intention de la revoir ? — mère, il est fort possible que ce soit la dernière fois que je la voie. elle va sans doute mourir. Il a parlé avec un tel désespoir, que la mère s'émeut. — pardonne-moi, je ne veux pas te faire de mal. Tu as raison, il faut savoir pardonner. Si tu peux adoucir les derniers instants de cette fille. Pour toute réponse, Hamza se met à pleurer. Il l'a revue deux fois avant l'opération. Comme elle est fatiguée, ils ne parlent pas beaucoup. Il s'assoit en face d'elle en lui tenant la main, il reste ainsi un long moment. Elle finit par fermer les yeux. Il reste avec elle jusqu'à ce qu'une infirmière entre dans la salle et lui demande de sortir. (à suivre...)