La journée d'aujourd'hui a été marquée par un mouvement de grève des enseignants, qualifié de «tsunami» par leurs représentants. Statut, salaire, retraite… sont, entre autres, les points de revendication autour desquels tourne la protestation des enseignants. Ceux-ci contestent également les nouveautés introduites dans la méthode d'enseigner et qualifiées d'antipédagogiques. Les syndicats autonomes de l'éducation nationale ont observé un mouvement de débrayage d'une journée ce lundi. Les représentants des syndicats comptent faire du 05 octobre, la Journée mondiale de l'enseignant, une date symbole de la lutte pour les droits et les libertés syndicales. La plateforme de revendications de l'intersyndicale autonome tourne autour de plusieurs points, à savoir la hausse du Snmg, la suppression de l'article 87bis, l'augmentation du point indiciaire, l'intégration des contractuels et vacataires, une retraite de dignité, des services publics de qualité, accessibles à tous et la garantie des libertés syndicales. Mais aussi et surtout l'allégement des programmes dont la surcharge est accentuée par les dernières mesure prises par la tutelle, à savoir la réduction de la durée de la séance du cours à 45 minutes et la semaine scolaire à 4 jours et demi. Joint ce matin, le porte-parole du Conseil des lycées d'Algérie (Cla), Idir Achour, a qualifié de tsunami le taux de suivi de la grève dans les lycées et de moyen dans les autres paliers.