Le nombre de projets financés par le biais de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) a triplé cette année à Mostaganem, atteignant 318 de janvier à septembre derniers, contre 110 durant la même période de l'exercice précédent. Selon cette agence, les prévisions tablent cette année sur 650 projets financés au profit des jeunes chômeurs. La hausse enregistrée s'explique par l'étude accélérée des dossiers par la commission locale compétente, constituée en septembre 2008 et regroupant plusieurs secteurs comme les établissements bancaires, l'Ansej, l'Agence de gestion du microcrédit (Angem), la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) et la direction des PME et de l'artisanat, indique-t-on de même source. Cette commission, qui se réunit deux fois par mois pour l'étude des dossiers déposés par les jeunes, insiste sur les objectifs et la portée de chaque projet pour se prononcer sur l'aval ou le rejet du financement dans un délai de deux mois tout au plus, explique-t-on. Par ailleurs, les porteurs de projets bénéficient également d'une formation d'une semaine où ils se voient fournir des informations sur le mode de gestion d'une microentreprise afin de garantir sa réussite. Selon l'Ansej, 36 femmes ont bénéficié de ce dispositif d'insertion dans diverses filières telles que la chirurgie-dentaire, la production laitière, les unités de fabrication de jus, les cybercafés, la couture traditionnelle et moderne, la coiffure, les laboratoires de photographie et la fabrication de gâteaux. Dans ce même ordre d'idées, les services, les activités artisanales, le transport des voyageurs et des marchandises, l'agriculture, la pêche, le bâtiment et l'hydraulique sont les secteurs les plus prisés par les jeunes promoteurs, eu égard à leur rendement sur le plan local. Selon la même source, le suivi de l'Ansej se fait à travers des visites sur le terrain afin de permettre aux jeunes de constituer leurs dossiers en bénéficiant de l'exonération fiscale et de l'accompagnement des investisseurs.