Résumé de la 12e partie n La sortie avec Wahiba a apporté des transformations dans la vie de Rachid. Jusque-là triste, depuis la mort de sa mère, il se sent revivre. Sa première pensée est pour elle, quand il se réveille. Il regarde sa montre : sept heures. Et s'il l'appelait pour lui dire bonjour ? Il prend son portable et forme le numéro. — allô, Wahiba ? Mais c'est encore la mère qui répond. — allô, oui ? — pardon, je voudrais parler à Wahiba. — elle dort ! elle est rentrée tard ! qui l'appelle ? — je rappellerai… excusez-moi ! Il raccroche. Il fronce les sourcils. Cette fille ne répond donc pas au téléphone ? Hier, elle était sous la douche et ce matin, elle dort ! Il se fâche presque, mais il se dit qu'elle doit être fatiguée : elle a travaillé tard et le restaurant a dû l'épuiser davantage. Il la rappellera dans la journée… Il se lève, le cœur léger. Il va même préparer le petit-déjeuner : des tartines, de la confiture… alors que d'habitude, il se contente d'un café. C'est qu'il a faim ! S'il n'avait pas la flemme de sortir, il serait sorti pour aller chercher des croissants et des petits-pains ! Il allume même la télévision... il chantonne… il revit ! Un peu plus tard, Wahiba se réveille. — reste encore au lit, lui dit sa mère, tu ne travailles pas aujourd'hui ! — je n'ai plus sommeil ! Elle va faire sa toilette, puis elle va prendre son petit-déjeuner. — Samir est sorti ! — oui, il a cours. Elle regarde l'horloge. — c'est vrai, il est presque neuf heures. — je t'ai laissé dormir ! Hier, tu étais épuisée. — ça va, j'ai récupéré ! Tandis qu'elle prend son déjeuner, sa mère se rappelle. — on t'a appelée. — l'hôpital ? — non, c'est le type d'hier ! Wahiba la regarde. — Rachid ? — oui, mais il ne m'a pas dit ce qu'il voulait… Tu le sais, toi ? Wahiba éclate de rire. — Comment veux-tu que je le sache ! — j'ai l'impression que ce type tient à toi ! — oh, c'est une nouvelle connaissance, il n'y a encore rien de sérieux ! — c'est du sérieux puisqu'il t'a déjà appelée deux fois ! — non, j'ai déjà fait l'expérience de cette fougue ! — toi, tu devrais changer d'opinion, à propos des hommes ! (à suivre...)