Résumé de la 9e partie n Rachid a invité Wahiba au restaurant. La conversation tourne d'abord autour du travail, puis Rachid évoque sa mère qu'il vient de perdre. Le garçon arrive avec les hors-d'œuvre. — ma mère était tout pour moi, dit-il. — Omar et Farida m'en ont parlé. — j'ai souffert quand j'ai perdu mon père, car il n'était pas seulement un père, mais aussi un ami. Mais il y avait ma mère. Elle a su me donner toute l'affection dont j'avais besoin. Elle m'a toujours remonté le moral, redonné goût au travail. Elle m'a encouragé à faire mon doctorat. — je comprends, dit Wahiba. — et quand elle est morte, j'ai eu l'impression que le monde s'écroulait autour de moi. je me suis senti seul ! Il la regarde. — J'ai une sœur aînée, mais elle est mariée et vit à la campagne. Elle est restée avec moi quelque temps, puis elle a dû partir. Elle a un mari et des enfants. Il soupire. — comme c'est triste de se retrouver seul. Wahiba, émue aux larmes, lui prend la main. — mon pauvre ami. Rachid est, à son tour , touché par ce geste. — tu es gentille. — je ne sais pas si je peux t'être d'une quelconque utilité... Il sourit. — oh, oui. Elle le regarde. — en m'offrant ton amitié ! — tu l'as, dit-elle. Il la regarde attentivement. — tu as l'air bonne. Elle lui tient toujours la main. Il regarde les plats posés devant eux. — hé, mais il faut manger ! Elle dégage doucement sa main. — tu as raison. — ça a l'air bon ! Et j'ai faim ! Elle rit. — moi aussi, j'ai faim. J'ai passé deux heures sur une opération. — deux heures ! — oui… Parfois, quand il y a une urgence, il m'arrive de passer une partie de la nuit à l'hôpital ! — c'est le métier de médecin ! Un métier épuisant ! — oui, mais passionnant ! (à suivre...)