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Histoires vraies
Opération Tonnerre (5e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 10 - 2009

Résumé de la 4e partie n En Israël, la nouvelle provoque une immense émotion et le comportement des terroristes fait craindre, à tout instant, le pire.
Il répond de la manière la plus pessimiste aux questions :
— Comment avez-vous trouvé les ravisseurs ?
— Résolus, très excités même. Ils se promènent au milieu des otages avec leurs mitraillettes. Un drame peut avoir lieu à tout instant.
— Les sentez-vous capables d'abattre froidement les prisonniers ?
— Sans le moindre doute.
— Que peut-on faire, à votre avis ?
— A part céder, je ne vois pas...
Céder ou non : c'est la question cruciale que se pose au même moment le gouvernement israélien, qui est en réunion de crise depuis le début du détournement. Une opération militaire a été envisagée, mais les responsables sont formels : il n'est pas possible de la mettre au point avant le 1er, juillet à midi, le délai est trop court. Alors, céder ? Bien des arguments s'y opposent. Ce serait une capitulation sans précédent, l'abandon de la ligne de conduite toujours réaffirmée par Israël ; ce serait, en outre, encourager d'autres tentatives, sans compter que parmi les détenus dont la libération est réclamée, il y a des individus très dangereux et qu'avec les 5 millions de dollars de rançon, les terroristes les plus extrémistes vont se renforcer.
Mais d'un autre côté, peut-on envoyer à une mort affreuse des dizaines d'innocents ? Devant la gravité de la situation, M. Rabin demande aux chefs de l'opposition de venir à ses côtés et c'est un cabinet d'union nationale qui rend sa décision, dans la matinée du 1er juillet : Israël demande l'ouverture de négociations, pour la première fois il cède Yitzhak Rabin dira plus tard : «Le sablier était vide, nous n'avions pas le choix.»
C'est l'unanimité dans le pays. Un éditorialiste résume l'avis général : «La défaite est humiliante, mais un État n'a pas le droit d'abandonner ses citoyens à la mort. Israël n'a pas le droit de décréter qu'il ne faut pas se rendre aux terroristes, quand il n'y a pas d'alternative pour sauver les victimes.»
La nouvelle, lorsqu'elle est annoncée à Entebbe, donne lieu à une scène digne d'un film (il y en aura d'ailleurs trois réalisés sur l'aventure)... Il est 11h 20, il ne reste plus que quarante minutes avant l'expiration de l'ultimatum. Les otages sont tendus à l'extrême, certains font leurs prières. Les pirates se concertent à voix basse.
C'est alors qu'un homme en civil arrive en courant : l'ambassadeur de France Pierre-Henri Renard. Il lance, hors d'haleine
— Israël accepte la négociation !
Les otages applaudissent, poussent des cris de joie, se jettent dans les bras les uns des autres. C'est le premier moment heureux depuis le début du cauchemar. D'autant qu'un nouveau groupe de cinquante-trois personnes est aussitôt libéré. Ils ne sont plus que cent quatre dans l'aérogare désaffectée : tous les Israéliens, vingt Français juifs et les douze membres d'équipage...
Des négociations soit, mais comment vont-elles s'organiser concrètement ? La réponse des pirates arrive dans l'après-midi à Jérusalem, par l'intermédiaire des Somaliens et des Français : l'ultimatum est repoussé de trois jours et les discussions auront lieu à Paris.
Au gouvernement israélien, on exulte ! C'est totalement inespéré, les terroristes ont commis leur première erreur depuis le début du détournement. Ces soixante-douze heures supplémentaires changent tout. De l'avis des responsables militaires, il y a maintenant assez de temps pour envisager une opération aéroportée. M. Rabin, le gouvernement, les chefs de l'opposition et les principaux généraux décident de mener de front les pourparlers et les préparatifs de l'intervention. (à suivre...)


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