Marché n il a beau débiter son boniment, mais il ne vend rien du tout. La journée passe, le souk se disperse et Djeha doit rentrer chez lui, avec sa viande. Un jour, Djeha qui possède un mouton, l'égorge, le dépèce et va le vendre au souk. Il compte bien gagner de l'argent. Mais ce jour-là, beaucoup de bêtes, moutons et bœufs, ont été égorgés et le marché regorgeait de viande. — qui veut acheter ma viande ? Mais personne ne s'arrête devant lui. — venez, venez, c'est de la bonne viande et elle n'est pas chère ! il a beau faire son boniment, il ne vend rien du tout. La journée passe, le souk se disperse et Djeha doit rentrer chez lui, avec sa viande. Il est surpris par la nuit. Or, en passant devant le palais du roi de la région, les nombreux chiens de garde, qui ont humé la viande, le suivent. Djeha se retourne. — que me voulez-vous ? Les chiens aboient. — hawhaw ! Il continue à marcher. Les chiens l'entourent, menaçant. — Eh, qu'avez-vous ? Ils aboient furieusement. Djeha, apeuré, s'arrête. — quoi, vous voulez acheter ma viande ? — hawhaw ! hawhaw ! aboient les chiens. — bien, bien, je veux bien vous vendre ma viande. Il pose son fardeau sur le sol. Les chiens approchent. — je vous la vends pour tant ! Les chiens grondent. Djeha continue. — vous acceptez ? Il regarde les chiens. — vous n'avez pas d'argent sur vous ? Bon, je veux bien vous faire crédit, mais je vous avertis, je tiens à récupérer mon argent ! Un gros chien avance menaçant. — hawhaw Djeha recule. — tu te portes garant de tes camarades ? Le chien montre ses crocs, menaçant. — j'accepte que tu sois le garant ! Il s'écarte. Les chiens se jettent alors sur la viande et se mettent à la dévorer. Djeha reste là, à les regarder. — je vois que vous avez apprécié ma viande ! Les chiens, rassasiés, s'en vont. Djeha leur lance. — demain, soyez ici, vous me donnerez ce que vous me devez ! Et il rentre chez lui, bien décidé à revenir, le lendemain. (à suivre...)