Résumé de la 45e partie n Djeha comptait vendre sa viande au souk, mais il ne vend rien. En rentrant chez lui, des chiens le harcèlent et il doit leur abandonner la viande. Le lendemain, Djeha qui veut se venger des chiens, tue un autre mouton, en prélève une partie et la baigne dans un produit qui provoque le sommeil. A la tombée de la nuit, il prend la viande et retourne près du palais où il a rencontré les chiens. Or, dans le palais, vit la fille du roi. Elle est atteinte de mélancolie et passe son temps accoudée à son balcon, ne parlant jamais. En dépit de tous les soins que le roi lui a prodigués, elle reste prostrée. Le roi a promis d'accorder sa main à toute personne qui la ferait rire. Djeha, qui ne sait pas que la princesse l'observe de son balcon, est assailli par les chiens. Il agite son bâton. — du calme, du calme ! Il dépose la viande. — régalez-vous ! Les chiens se jettent sur la viande et la dévorent. A peine finissent-ils qu'ils s'écroulent, terrassés par un lourd sommeil. — ah, vous dormez sales bêtes, dit Djeha. Il saisit une corde et attache les chiens à un arbre. La princesse, intéressée par ce que fait cet étrange personnage, regarde. Les chiens, seulement étourdis par le somnifère, se réveillent. — vous vous levez, sales bêtes ! Les chiens se rendent compte qu'ils sont attachés, donc à la merci de Djeha, cherchent à fuir. Mais la corde les retient et ils tournent en rond autour de l'arbre. Djeha saisit son bâton et le fait tournoyer. — Payez-moi ma viande ! — hawhaw, hawhaw ! aboient les chiens. Djeha s'en prend au plus gros de la meute. — toi, tu t'es porté garant ! Il lui assène un coup de bâton. — mon argent ! Mon argent ! — hawhaw, hawhaw ! Les chiens tournent en rond autour de l'arbre, Djeha les poursuit de son bâton, criant, comme un beau diable : — payez-moi, payez-moi ! La scène est si drôle que la princesse éclate de rire. Or, le roi dont la chambre se trouve à côté de celle de sa fille, entend ce rire. — C'est ma fille qui rit ? Il sort et va précipitamment dans la chambre. Il trouve sa fille, riant en disant : — Mais regardez-les, comme ils sont drôles. Le roi va au balcon, aperçoit Djeha poursuivant les chiens. Lui aussi se met à rire. Il appelle ses domestiques et leur donne l'ordre d'aller chercher Djeha. (à suivre...)