Le Russe, N. Tsitsine, qui a étudié les effets du miel sur l'organisme humain, écrit : «J'avais toujours remarqué que parmi les personnes ayant atteint 100 ans et plus, une bonne moitié étaient des apiculteurs ou travaillaient sur des produits de la ruche. Comment s'expliquer cette coïncidence ? Cette profession par sa nature même ne jouait-elle pas un rôle déterminant ?» or, autre remarque du savant russe : «ces centenaires consommaient souvent du miel non filtré, avec du miel de rayon et surtout du pollen. Le pollen, selon lui, favorise le métabolisme et a une bonne influence sur l'organisme.» «Dès lors, poursuit-il, il est possible de comparer l'action du pollen sur notre organisme à celles des glandes à sécrétion interne. Je m'explique. Considéré du point de vue physiologique, le pollen est le produit de sécrétion des organes sexuels mâles de la plante. Du point de vue biochimique, il est constitué d'un grand nombre de substances dont nous ne connaissons qu'une partie. Parmi ce complexe de substances chimiques un rôle très important est dévolu aux protéines et en particulier aux diastases qui activent et régularisent les processus vitaux. C'est pourquoi, nous pouvons comparer l'action du pollen à celle des glandes à sécrétion interne. Or, si pour les animaux, les fonctions de sécrétion interne sont assez bien connues, il n'en est pas de même pour les plantes qui restent encore pour nous un grand mystère. Découvrir ce mystère est une des plus passionnantes tâches de la science moderne.»