Assurance n «Nous avons demandé 1 500 000 doses, nous sommes parmi les premiers à en avoir fait la commande et nous serons parmi les premiers à en recevoir.» C'est ce qu'a affirmé Mohamed El hadj directeur de la pharmacie au ministère de la Santé, ajoutant : «Notre quota nous l'obtiendrons la semaine prochaine. L'année passée, nous avons ramené 1 400 000 doses. Ce n'est pas un problème de moyens l'Algérie fait tout pour obtenir ce vaccin et c'est le problème de disponibilité et la tension internationale sur ce vaccin qui se pose.» «S'agissant du vaccin contre la grippe porcine, ce responsable qui intervenait ce matin sur les ondes de la radio nationale, chaîne III, a affirmé : «Nous avons demandé 20 millions de doses. C'est vrai qu'elles n'arriveront qu'à partir du mois prochain par petites quantités mais les grandes quantités arriveront au mois du janvier 2010.» Pour les personnes prioritaires dans l'accès au vaccin contre la grippe saisonnière, ce seront bien évidemment les personnes fragiles qu'elles soient âgées ou pas. Il y aura un vaccin mais pas pour tout le monde et c'est l'Etat qui s'en chargera. Le vaccin ne sera pas disponible dans les officines mais seulement dans les établissements hospitaliers publics». Pour ce qui est des pénuries de médicaments qui font couler beaucoup d'encre ces derniers jours, Mohamed El hadj a déclaré : «Il y a réellement des perturbations et un manque de certains produits pour certaines raisons», a-t-il affirmé, mettant à l'index les grossistes «qui font dans la spéculation». «Notre industrie pharmaceutique est encore jeune, elle n'a pas encore une politique de marketing pour s'imposer sur le marché. Il faut faire descendre les inspecteurs au niveau des grossistes et il y a un autre arrêté qu'on est en train de mettre en place concernant l'obligation pour les grossistes d'acheter des médicaments chez les producteurs pour faire face au favoritisme», a-t-il ajouté. L'invité de la radio a tenu néanmoins à préciser qu'«aucun pays ne peut échapper à ce genre de pénuries, il y a toujours un manque de certains produits». Sur un autre volet lié à l'importation de médicaments, le docteur El Hadj a estimé sa valeur en 2008 à 1 milliard et 343 millions d'euros . «Pour le premier semestre de 2009 on en est à 7 91 millions d'euros. La production est passée de 363 millions d'euros en 2008 à 300 millions d'euros uniquement pour les six mois de 2009», a-t-il encore précisé.