La capillarothérapie est basée sur les capillaires, fins vaisseaux d'un diamètre variant entre 5 et 30 microns (1 micron équivalent à 1 millionième de mètre). Les capillaires sont dotés d'une fine membrane filtrante qui règle les échanges entre le sang et les autres liquides du corps. Les capillaires d'un être humain atteignent 100 000 kilomètres, soit deux fois et demie le tour de la Terre. On comprend l'importance des capillaires dans la vie de l'homme. J. Palaiseul rapporte ces propos du savant russe : «Si mes confrères n'étaient pas aveuglés par l'enseignement stupide qu'on leur prodigue, m'a souvent répété le vieux savant, il y a longtemps qu'ils auraient admis que les troubles de la physiologie capillaire constituent un des éléments de base du dérèglement organique de l'homme malade, quelle que soit la maladie. Si on ne s'intéresse pas à l'état et au fonctionnement des capillaires, on reste en dehors des problèmes véritables sur lesquels doit se pencher le médecin pour conserver ou rétablir la santé de ses patients.» Dans ses écrits, Salmanoff insiste sur le rôle des capillaires, il insiste sur le fait qu'ils sont en continuelle évolution, que leur volume peut changer, qu'ils réagissent à chaque agression, comme les inflammations, les traumatismes ou les infections. Ils distribuent non seulement la nourritures nécessaires à la vie des cellules, mais jouent un rôle dans la circulation du sang, puisqu'ils agissent comme des organes contractiles, jouant le même rôle que le cœur (sistole).