Les 3es Journées cinématographiques de l'antique Hippone, baptisées «Annaba Cinéma», se sont ouvertes hier après-midi au palais des arts et de la culture Mohamed-Boudiaf sous le signe «Les techniques et l'art de l'écriture des scenarii». Cette manifestation, organisée à l'initiative du secteur local de la culture, réunit des cinéastes algériens résidant en Algérie et à l'étranger, des acteurs, des critiques de cinéma et de nombreux amateurs du 7e art. Ces journées, destinées, selon les organisateurs, à «créer et à enrichir une saine compétition autour du film algérien» et à «promouvoir les techniques de production cinématographique», ont donné lieu, à leur ouverture, à la projection d'un court métrage intitulé 5 minutes et 13 secondes du réalisateur Abdelaziz Razi, un cinéaste algérien résidant en France. D'une durée de 7 minutes, ce film, tourné en noir et blanc, suggère de rester en éveil et de «positiver», la vie étant parsemée d'embûches et de dangers toujours inattendus, pouvant surgir à tout instant. Quelque 19 films, dont de nombreux courts métrages, seront projetés en DVD durant les deux journées de cette manifestation. Parmi les productions attendues figurent El-Eulma et Après les moissons, d'Ahmed Zir, l'un des pionniers algériens du film amateur, Super 8 et Sur les pas de l'Algérie de Abdelaziz Razi, 20 ans après de Chemseddine Boutebba, L'Enfance de Aïcha Noureddine, El Aârdjoun de Mohamed Stiti et Dallas de Abdennour Adda. Parallèlement aux projections, «Annaba Cinéma» donnera lieu à des débats et à des tables rondes.