La 2e édition des Journées cinématographiques algériennes s'est ouverte mardi à Naâma sous le signe «Le cinéma et l'identité algérienne». Cette manifestation cinématographique de trois jours devrait mettre en lumière la production cinématographique algérienne et sa mission dans la relance culturelle et la protection des constantes de la nation, ont indiqué les organisateurs. Mise sur pied avec le concours de la direction de la culture de Naâma, en coordination avec l'association artistique cinématographique et le Centre national du cinéma et l'audiovisuel, la séance d'ouverture de ce rendez-vous a été marquée par la projection du court métrage Le Dernier cadeau du metteur en scène Ghaouti Bendeddouche et le film Les Portes du silence du réalisateur Amar Laskri. Dans sa communication «la relance du secteur cinématographique algérien» M.Ammar Rabeya a présenté un aperçu sur la mission des pionniers de l'art cinématographique algérien dans le perfectionnement des capacités des jeunes talents et la formation d'une nouvelle génération de cinéastes professionnels. Ces journées prévoient la mobilisation d'un cinébus itinérant devant sillonner les régions reculées pour la projection d'une série de productions cinématographiques, dont 23 films de long métrage et quatre de court métrage, traitant les prouesses de la révolution algérienne et les résistances et soulèvements populaires algériens. Outre l'organisation de réceptions en hommage à certains artistes et acteurs de cinéma, le programme de cette manifestation prévoit la mise en place d'un atelier sur la production des documentaires historiques, des communications afférentes à l'historique du cinéma algérien, les efforts déployés pour la dynamisation du cinéma. Cet atelier devrait être animé par une pléiade d'artistes, dont Sid-Ali Kouiret, Amar Laskri, Saïd Hilmi, Bahia Rachedi, Mohamed Adjaïmi, Ghaouti Bendeddouche et l'écrivain Adda Chentouf. Dans son intervention, l'écrivain Adda Chentouf, a indiqué que «le cinéma algérien a pu décrocher, lors du festival international de Cannes (France), la Palme d'Or pour le film de Mohamed Lakhdar Hamina Chroniques des années de braises» avant de souligner que «le cinéma algérien a connu ces dernières années un regain à la faveur du financement des projets cinématographiques». Le metteur en scène, M.Amar Laskri, a, de son côté, signalé que «cinéma algérien, marqué d'une meilleure image, a surmonté les contraintes par l'émergence de jeunes talents dans le 7e art».