Résumé de 75e partie n C'est lors d'un séjour en Suisse, que le philosophe français, Gabriel Marcel, est confronté à une histoire de communication avec les morts. C'était un dimanche d'hiver, Marcel se trouvait dans le salon de l'hôtel et lisait tranquillement. C'est alors qu'entre un client de l'hôtel, qui réside au même étage que lui. — Hello… Marcel sourit. — bonjour. — vous êtes bien matinal, monsieur le philosophe ! — et vous-même, major ! — ma femme et mes enfants dorment encore, moi, je me lève toujours à cette heure. Peut-être que je vous dérange. — non, non, vous pouvez vous asseoir. L'homme s'assoit. Gabriel Marcel a fait connaissance avec lui dès son arrivée à l'hôtel. C'est effectivement un major de l'armée britannique du nom de Piercy. Il vit habituellement dans le Herefordshire et il possède d'importantes propriétés en Sardaigne. Il lui a déjà présenté sa femme et ses deux enfants et, ayant appris qu'il est philosophe, il lui a promis de lui raconter son histoire. «Une histoire extraordinaire», a-t-il dit. — vous êtes souvent en train de lire, dit le major. — c'est vrai, c'est mon loisir préféré ! — vous écrivez aussi ? — oui. Le major se tait un moment, puis demande. — vous êtes croyant ? — oui. — que pensez-vous de la mort ? Le philosophe hésite. Le major insiste. — je peux vous poser la question autrement : avez-vous peur de la mort ? Marcel est toujours hésitant. — l'homme est toujours angoissé quand il pense à la mort ! — et pourquoi donc ? — parce que la mort est un anéantissement ! Le major hoche la tête. — vous le pensez réellement ? — je suis angoissé, moi aussi, par le problème de la mort ! — mais croyez-vous qu'en mourant, on s'anéantit ? — je ne le pense pas. Pourquoi ? — parce que je suis croyant et que la survie de l'âme, après la mort, fait partie de la foi. — en avez-vous des preuves ? — non, avoue le philosophe. — Eh bien moi, j'en ai ! (à suivre...)