Résumé de 80e partie n La femme d'un officier, Mme Adolphe Reinach, demande à Gabriel Marcel de chercher à établir une communication avec son mari, disparu au cours d'une bataille. Après avoir hésité, il finit par accepter. — je veux bien essayer, mais je ne vous garantis pas les résultats. — je suis sûre que ça marchera ! Alors que jusque-là, la planchette n'a donné aucun résultat concluant, il se produit des changements étonnants. «Avant l'arrivée de la jeune femme, écrit Gabriel Marcel, les mouvements de la planchette avaient pour moi quelque chose d'incertain, je dirai même de suspect, ce mouvement prit, à partir de ce moment, une netteté irrécusable, il ne me fut plus possible aucunement de croire que je trichais involontairement…» Très vite, on sent la présence d'une entité. Marcel le dit à l'épouse du lieutenant Reinach. — je sens une présence. — c'est certainement Adolphe, dit-elle émue. — je vais lui demander de se nommer. On actionne la planchette. — il dit qu'il s'agit bien du lieutenant Reinach. — peut-il donner le prénom des enfants ? — Je vais le lui demander. La planchette est de nouveau actionnée. — il n'y a pas de réponse ! Mme Reinach est déçue. — comment peut-il oublier les prénoms des enfants ? Mais on décide de continuer l'expérience. Au cours de la séance suivante, on interroge l'entité. — vous êtes bien mort, n'est-ce pas ? La réponse est : «oui.» Le lieutenant, ou plutôt l'entité donne des détails. — oui, je suis mort. On demande à l'entité pourquoi sa mort n'a pas été signalée. — tous mes camarades ont été tués, au cours de la retraite. Ce sont les soldats ennemis qui nous ont inhumés. On interroge l'entité sur ses croyances. — j'ai été agnostique toute ma vie. — et maintenant ? — j'ai été converti. — quelle est votre religion ? — une religion très stricte. Ces informations surprennent sa femme. Elle ne reconnaissait plus son mari. — lui religieux ? c'est vraiment étonnant ! — faut-il continuer ? — oui, il nous faut d'autres preuves ! (à suivre...)