Résumé de 83e partie n Interrogée sur les conditions de la mort du lieutenant Reinach, l'entité, censée être son esprit, dit qu'il n'est pas mort au combat. Mme Reinach est désemparée. Elle demande à Gabriel Marcel. — vous êtes sûr qu'il a dit non ? — c'est bien ce que la planchette a indiqué. — mais s'il n'est pas mort au combat, comment est-il mort ? — nous l'interrogerons la prochaine fois ! A la séance suivante, en effet, c'est la première question qui est posée à l'entité. — comment es-tu mort ? — j'ai été blessé au cours du combat… La planchette s'arrête à ces mots, puis elle reprend, à un rythme soutenu. — j'étais avec deux camarades… Nous nous sommes cachés chez les habitants qui nous ont soignés. — peux-tu me donner le nom de tes camarades ? — oui. Ils s'appelaient Leriche et Nanot. — sont-ils morts, eux aussi ? — oui. — peut-on communiquer avec leur esprit. — non. La planchette s'arrête. On pose d'autres questions. — si tu n'es pas mort au combat, comment es-tu mort ? — j'ai été dénoncé par un traître. Les Allemands ont procédé à mon arrestation. — où as-tu été écroué ? — A la prison de Montmédy. — tu es mort de tes blessures ? — non… — tu as été fusillé ? — non… — alors, comment es-tu mort ? — j'ai été noyé ! C'est l'étonnement parmi les assistants. On demande à l'entité de s'expliquer. — il y avait dans la prison un médecin allemand qui me haïssait… — pourquoi ce médecin vous haïssait-il ? — c'est parce que je suis le fils d'un homme politique qui a contribué à faire voter des lois… Il voulait se débarrasser de moi. — comment a-t-il procédé ? — il m'a emmené dans une barque, sur la rivière qui passe par Montmédy. J'étais pieds et poings liés, je ne pouvais pas bouger. Le médecin a fait chavirer la barque de sorte que je tombe et que je me noie. On lui demande s'il se rappelle le nom du médecin. La planchette indique un nom. — c'est lui qui m'a tué ! (à suivre...)