Résumé de la 67e partie n Des voleurs forcent Djeha à échanger sa mule, un animal jeune et vigoureux, contre leur âne, vieux et impotent. Ils lui exigent aussi de l'argent. Dès que sa mère le voit, elle s'écrie. — Où est passé la mule ? Qu'est-ce que cet âne impotent. — J'ai échangé la mule contre cette âne ! La mère s'écrie. — Mais tu es fou ! — Je vais tout te raconter, dit-il. Et il lui raconte son histoire. La mère est effrayée. — Ils auraient pu te tuer ! — Je sais, c'est pourquoi j'ai accepté l'échange. Ces voleurs m'ont pris ma mule, mais aussi mon argent. La mère se met à pleurer. — Nous avons tout perdu ! Djeha se met en colère. — Je vais me venger ! — Hélas, dit la mère, que peux-tu faire contre quatre voleurs ? — Il n'y a pas que la force qui compte ! Le lendemain, comme c'est jour de marché, Djeha introduit la seule pièce d'or qui lui reste dans l'anus de l'âne et va le vendre au marché. les gens se moque de lui. — Mais cet âne est impotent ! — Il ne vaut même pas un dourou ! Or les quatre voleurs sont là, à la recherche d'un mauvais coup. Ils aperçoivent Djeha. Ils s'approchent de lui. — Djeha, que fais-tu là ? — Vous ne voyez pas ? Je vends mon âne ! Les voleurs éclatent de rire. — Mais personne ne voudra te l'acheter ! Djeha les toise. —Quoi, vous ne savez pas qu'en échangeant ma mule contre votre âne vous avez fait de moi un homme riche ? — Comment cela ? — Cet âne défèque des pièces d'or ! — Tu te moques de nous ? — Je vais vous donner la preuve de ce que je dis ! Il pique discrètement son âne, avec une aiguille. Celui-ci expulse la pièce d'or. Les hommes sont émerveillés. — Rends-nous notre âne et reprends ta mule ! Djeha feint de refuser. Ils le supplient. — D'accord, mais à condition que vous me versiez mille douros ! Ils lui versent la somme et lui rendent sa mule. Djeha leur fait des recommandations et ils s'en vont, contents. (à suivre...)