Aubaine n Un contrat a été signé entre le groupe pharmaceutique français Sanofi-Aventis et les autorités mexicaines, pour la construction d'une usine de production de vaccin contre la grippe et qui représente un investissement de 100 millions d'euros. Ce contrat signé deux mois avant l'apparition du 1er cas de grippe porcine au Mexique a suscité des doutes quant à l'origine naturelle du virus. Selon le contrat en question, «… la nouvelle usine de Sanofi-Pasteur au Mexique sera construite selon les standards permettant à Sanofi-Pasteur de basculer aisément de la production de vaccin contre la grippe saisonnière contre la grippe pandémique, au cas où une pandémie de grippe humaine viendrait à se déclarer et une fois la souche du virus grippal pandémique identifié par l'OMS». Une clause qui a intrigué les spécialistes et intéressé des médias, d'autant que le premier cas a été détecté au pays où l'usine s'est installée, à savoir le Mexique. Dans un article publié par l'agence russe de presse Ria Novosti du 25 mai 2009 ; Leonid Ivachov, ancien chef de la direction de la coopération militaire internationale du ministère russe de la défense et président de l'Académie des problèmes géopolitiques, estime que le virus A(H1N1) a été créé de façon artificielle en laboratoire. En outre, un article récent du Wall Street Journal, paru le 29/09/09 et intitulé «US Drug Companies Chase Vaccines», apporte un éclairage intéressant sur le «rush» des laboratoires pharmaceutiques sur la production de vaccins. En effet, un grand nombre de leurs brevets sur leurs médicaments les plus vendus sont sur le point d'expirer. Du coup, les vaccins sont en voie de devenir le «remède miracle» surtout pour remplir les poches des actionnaires, car les vaccins produisent des revenus plutôt constants, denrée rare ces temps-ci sur les places financières. Selon cet article : «A cause des inquiétudes suscitées par la montée des pandémies de grippe, 3 grands groupes pharmaceutiques ont annoncé des accords qui leur donnent des droits sur de nouveaux vaccins contre la grippe, pariant sur l'un des secteurs les plus brillants mais les plus risqués de l'industrie pharmaceutique. Les accords passés reflètent chez les directeurs de ces laboratoires la conviction croissante que les vaccins contre toute une série de maladies, longtemps considérés comme le parent pauvre de cette industrie, va devenir une source importante de croissance (profit) pour remplacer leurs médicaments phares qui vont bientôt perdre leur licence d'exclusivité. Les ventes de vaccins croissent plus rapidement que celles des autres médicaments prescrits et sont largement protégés contre la compétition avec les médicaments génériques qui coûtent cher aux producteurs de médicaments…», une réalité qui laisse planer des doutes même sur les campagnes massives de vaccination initiées par les gouvernements, à l'instar de la France où la campagne de vaccination s'est heurtée à une réticence d'une grande part de la population, y compris parmi les personnels médicaux.