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Histoires vraies
Le premier ennemi public (2e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 11 - 2009

Résumé de la 1re partie n John Dillinger s'associe avec Ed Singleton avec qui il va commettre de nombreuses agressions...
Le jeune malfaiteur y rencontre les pires gangsters des Etats-Unis qui, sentant tout ce qu'il y a de prometteur en lui, s'emploient à faire son éducation criminelle. Il se lie en particulier avec trois d'entre eux Jenkins, Pierpont et Van Meter. Au cours de leurs conversations, il est souvent question d'évasion. Or, Dillinger préfère un autre moyen pour retrouver la liberté : avoir une conduite irréprochable et bénéficier d'une libération anticipée.
C'est un détenu modèle, vivement apprécié de la direction du pénitencier. Il faut noter ici un des aspects les plus étonnants de la personnalité de John Dillinger : il est sympathique. Quand il s'en donne la peine, il s'attire les bonnes grâces de qui il veut. Il a d'ailleurs un physique de séducteur, un vrai physique de cinéma, avec une beauté virile, mais sans brutalité. Il ressemble étonnamment à Humphrey Bogart,lequel commencera sa carrière quelques années plus tard...
Les habitants de Mooresville avec qui il n'a jamais cessé de correspondre signent une pétition en sa faveur, en tête de laquelle figure le nom de Franck Morgan. Ils ne disent que du bien de lui et accusent unanimement Ed Singleton de l'avoir influencé : le véritable criminel c'est lui ! Tant et si bien que le 10 mai 1933 le gouverneur signe sa libération sur parole. Dillinger a fait neuf ans de prison et il est sur le point d'avoir trente ans.
Il arrive chez lui à temps pour assister à l'enterrement de sa belle-mère. Il ne l'aimait guère, ce qui ne l'empêche pas à l'église de surprendre tout le monde par sa ferveur. Le pasteur fait un sermon ému sur la parabole du pécheur repenti. A la fin de la cérémonie, l'ancien prisonnier se précipite dans ses bras en larmes, lui disant :
Vous ne saurez jamais le bien que vous m'avez fait !
Le lendemain, il rejoint le gang des Casquettes blanches, à qui il a été recommandé par Pierpont, et ils entament ensemble une série de hold-up. Ils opèrent, ainsi que leur nom l'indique, avec une casquette blanche et un foulard sur le nez, comme dans les westerns.
Comme cela s'est passé avec le premier gang dont il a fait partie, les Douze Crapules, John Dillinger en prend rapidement la tête. Sous son impulsion, les agressions se multiplient, jusqu'à une par jour. Il est également soucieux de mise en scène : il décide de remplacer les casquettes, qu'il trouve vulgaires, par des canotiers que vient de mettre à la mode Maurice Chevalier.
Peu après, il tente un coup plus risqué, à visage découvert. En compagnie d'un complice, il se rend dans une filature de Monticello, dans l'Indiana, le jour de la paye. Il est reçu par le sous-directeur, Fred Fischer
— On vient chercher du boulot. On nous a dit qu'il y en avait.
Mais le sous-directeur est méfiant, précisément parce que c'est le jour de la paye.
— Revenez demain, on verra ça.
Le complice sort son revolver. Fred Fischer, nullement intimidé, saute sur lui et s'en empare. Dillinger tire alors et s'enfuit. Heureusement, comme avec l'épicier Morgan, le sous-directeur n'est que légèrement blessé. Quant aux deux hommes, ils ne seront ni reconnus ni inquiétés...
En cette année 1933, il est évident pour tout le monde que la Prohibition est sur le point d'être supprimée et il n'est plus intéressant de se lancer dans le trafic d'alcool. C'est la criminalité ordinaire, les braquages et agressions en tous genres qui font recette. D'autant que jamais la misère n'a été aussi grande dans le pays : à la suite de la crise née du krach de 1929, il y a treize millions de chômeurs. Dillinger va donc devoir affronter une concurrence acharnée mais il va se distinguer des autres par son audace et aussi par un certain panache. (à suivre...)


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