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Histoires vraies
Le premier ennemi public (1re partie)
Publié dans Info Soir le 25 - 11 - 2009

Il y a des malfaiteurs qui se décident sur le tard ou qui quittent le droit chemin à la suite d'un événement imprévu. Ce n'est assurément pas le cas de John Dillinger qui manifeste dès son plus jeune âge ses penchants pour les formes les plus variées de la délinquance.
Il est pourtant loin d'être un enfant de la misère. Il naît le 2 juin 1903 dans un milieu tout ce qu'il y a d'aisé. Son père est épicier dans une banlieue chic d'Indianapolis. Veuf trois ans plus tard, il se remarie en 1912. C'est la même année que le petit John s'affilie à un gang d'enfants, dont le nom se passe de commentaire les «Douze Crapules». Il en prend rapidement la tête et commet avec eux des délits en tous genres. Il n'a que neuf ans.
Il est arrêté mais la police passe l'éponge en raison de son jeune âge, lui faisant promettre de ne pas recommencer. Promesse non tenue: quelques mois plus tard, il ligote un camarade sur le plateau d'une scierie et n'arrête le moteur de la scie qu'à quelques centimètres du garçon. L'année suivante, il fait plus fort encore : il vole une locomotive ! Le véhicule est à l'arrêt, moteur en marche, il s'y introduit, desserre les freins et l'abandonne quelques dizaines de kilomètres plus loin. A treize ans, avec l'apparition de la puberté, il se tourne vers une autre forme de délit et viole une fille de son âge.
Il n'est pourtant pas pris pour tous ces méfaits et il ne le sera pas car il quitte Indianapolis. Son père vend l'épicerie et abandonne le métier de commerçant. Il s'installe comme fermier à Mooresville, toujours dans l'Indiana. John en profite pour changer de vie. Il adhère à un mouvement de jeunes chrétiens et annonce qu'il sera pasteur.
Malheusement, ses bonnes résolutions ne durent pas. Il s'engage dans la marine pour échapper à la police, à la suite d'un vol de voiture, et déserte au bout de huit mois. Il a la chance de ne pas être poursuivi et trouve du travail dans une entreprise de meubles. Il se passionne pour le base-ball et se lie d'amitié avec un arbitre, Ed Singleton, qui est apparenté à sa belle-mère. Le personnage est assez peu recommandable et c'est sous son influence qu'il bascule dans la criminalité proprement dite. Il a vingt et un ans.
Un soir de septembre 1924, posté devant la boutique de l'épicier Franck Morgan, un ami de son père, il le voit compter le contenu de son tiroir-caisse et mettre la recette du jour dans sa poche. John attend qu'il ait fermé l'établissement et vient à sa rencontre. L'épicier Morgan l'interpelle joyeusement :
— Salut, Johnny ! Comment vas-tu ?
Dillinger sort alors un revolver de sa poche et s'écrie sur un ton qu'il veut sans réplique :
— Ton fric, en vitesse !
Franck Morgan est loin d'être impressionné. Pour ce colosse d'un mètre quatre-vingt-dix, le fils Dillinger n'est qu'un gamin.
— Tu es fou ? Range ça !
Une bagarre s'ensuit et un coup de feu éclate. Dillinger s'enfuit, persuadé d'avoir tué l'épicier. Or,ce dernier n'est que blessé. Ed Singleton l'attend un peu plus loin en voiture... et démarre!Tous deux ne tardent pourtant pas à être pris, ce qui était inévitable après une agression à visage découvert contre quelqu'un qui les connaissait. Ils passent en jugement et, cette fois, plus question d'indulgence : Dillinger est condamné à vingt ans de prison pour vol à main armée et tentative de meurtre ; Singleton, considéré comme un simple comparse, n'écope que de six mois.
La justice propose à Dillinger, bien qu'il n'en ait plus l'âge, de purger sa peine dans la maison de redressement de Pendieton. Pourtant, il choisit le pénitencier de Michigan City, un établissement à la discipline très dure, mais qui possède une équipe de base-ball exceptionnelle. (à suivre...)


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