Une grande confusion a régné, hier, à l'Assemblée nationale française, dont l'hémicycle a été évacué en fin d'après-midi après une alerte à la bombe, peu après une action de militants de Greenpeace venus exiger un engagement fort de la France à Copenhague. L'hémicycle a été évacué puis fouillé par les forces de sécurité. L'alerte a été donnée par téléphone au standard de l'Assemblée, peu après une action de militants de l'organisation écologiste Greenpeace lors d'un débat sur le sommet de Copenhague sur le climat. Alors que le ministre français de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, venait d'achever son discours, une bonne dizaine de militants, qui étaient parmi le public dans les tribunes, ont retiré leurs vêtements pour exhiber des tee-shirts à l'effigie de Greenpeace et brandi des banderoles jaunes portant l'inscription «Aux actes, Monsieur le Président». Une militante a réussi, dans le brouhaha général, à descendre depuis les tribunes du public, grâce à une corde, jusque dans l'hémicycle, avant d'être évacuée manu militari, tout comme les autres manifestants. Plus tôt dans la journée, des militants de l'organisation écologiste avaient brièvement investi le toit de l'Assemblée nationale.