Béjaïa l La campagne oléicole, entamée depuis le mois de novembre dernier, ne s'annonce pas prometteuse, selon la direction des services agricoles qui table, au vu des rendements enregistrés à ce jour, sur une production d'huile d'à-peine 12 millions de litres contre 20 millions la saison dernière. Sur 12 000 hectares, déjà traités, il n'en a été récolté que 86 000 quintaux, à raison de 7 q à l'hectare et 1,7 million de litres d'huile, a-t-on précisé de même source. La forte baisse de la production a, toutefois, été compensée en partie par sa bonne teneur en huile. A titre d'exemple, dans les huileries d'Aokas et sur le littoral oriental, des rendements de 24 litres par quintaux ont été relevés, contre 17,5 en 2008/2009, selon les mêmes sources. Cette baisse est expliquée, en premier lieu, par le caractère alternatif et saisonnier de l'olive qui veut qu'à une bonne saison s'ensuit, quasi automatiquement, une mauvaise. Mais en parallèle, d'autres facteurs limitatifs s'y sont greffés, notamment la sécheresse et les incendies durant l'été. Béjaïa constitue le premier bassin oléicole national, avec un verger de 50 000 ha. Il est à souligner, cependant, que la production sera de meilleure qualité en raison de l'amélioration des techniques de la cueillette, des conditions de trituration et conditionnement. Près d'une quarantaine d'huileries modernes nouvelles ont été ouvertes ces dernières années, portant leur nombre à 87 unités.