Résumé de la 17e partie n Loundja et M'hammed Ben Soltan s'enfuient , ils sont poursuivis par l'ogresse. Celle-ci, plus rapide, est sur le point de les rattraper. L'ogresse passe. Les deux jeunes gens fuient. Un rocher surgit, barrant le passage. Loundja se fait suppliante. — rocher, rocher béni ! livre-nous passage ! Le rocher s'écarte aussitôt et les fugitifs passent. Il a à peine repris sa place que l'ogresse arrive, soufflant comme une tempête. Elle s'irrite en apercevant le rocher. — rocher d'excréments, laisse-moi passer ! Le rocher, loin de s'écarter, se met à grandir. L'ogresse doit faire des efforts pour l'escalader, ce qui laisse du temps aux jeunes gens pour s'éloigner. Elle parvient quand même à escalader le rocher et reprend la poursuite. — elle va nous rattraper ! Ils parviennent au bord d'un fleuve en crue, mais déjà ils sentent le souffle de l'ogresse. Loundja, désespérée, s'écrie : — ô fleuve béni, livre-nous passage, ma mère l'ogresse nous poursuit, si elle nous rattrape, elle nous dévorera ! Le fleuve, attendri, se calme et laisse les jeunes gens passer. L'ogresse arrive. Elle trouve un fleuve démonté. — fleuve d'excréments, laisse-moi passer ! Le fleuve redouble de violence. L'ogresse se jette quand même dans l'eau. — je vais vous attraper ! Mais un flot l'emporte. — Ecarte-toi, écarte-toi, fleuve de malheur ! Mais le fleuve s'abat sur elle. Avant de disparaître, elle s'écrie : — soyez maudits ! Loundja et M'hammed Ben Soltan ont enfin rejoint l'autre plage. — nous sommes sauvés ! — elle ne fera plus de mal ! Loundja est quand même triste. — elle est morte ! Mais le prince lui dit : — ne regrette rien ! Si elle nous avait rattrapés, elle nous aurait dévorés ! Il ajoute. — maintenant, nous allons entrer dans mon royaume, je te présenterai à mes parents et nous nous marierons ! Ils s'apprêtent à entrer dans le royaume du prince quand ils aperçoivent deux aigles en train de se battre. Le plus grand est sur le point de battre le plus petit. Le prince réagit aussitôt. — je ne vais pas laisser commettre cette injustice ! Mais Loundja s'écrie : — n'interviens pas ! Mais le prince s'est déjà lancé ! Il sépare les deux aigles, mais aussitôt, le plus grand le prend sous son aile et s'envole. Loundja, témoin de la scène, se met à crier. Mais l'aigle a rejoint son nid, tenant le prince prisonnier sous son aile. (à suivre...)