Expérience n De l'avis du ministre des Ressources en eau, la gestion déléguée, «ce n'est pas de la concession» dans la mesure où l'Etat algérien «reste le seul propriétaire». Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, est très satisfait de l'expérience de la gestion déléguée de l'eau et de l'assainissement. Celle-ci a donné des résultats probants, a-t-il annoncé, hier, mercredi, depuis Tissemsilt où il effectuait une visite d'inspection. La preuve est qu'elle a été adoptée par d'autres pays comme l'Arabie saoudite et le Koweït, a-t-il ajouté, cité par l'Agence presse services (APS). De l'avis de M. Sellal, la gestion déléguée, «ce n'est pas de la concession» dans la mesure où l'Etat algérien «reste le seul propriétaire». L'expérience, lancée dans un premier temps à Alger, a été ensuite élargie à Oran, à Annaba et enfin à Constantine «où elle rencontre certaines difficultés dans son application», a reconnu le ministre. Globalement, la réussite a été au rendez-vous, comme en témoignent les résultats enregistrés en la matière par la Société d'eau et d'assainissement d'Alger (Seaal) avec laquelle un contrat de 5 ans et demi a été signé pour la gestion de l'eau à Alger avec, entre autres objectifs, un approvisionnement en eau potable de 24 heures sur 24. Cet objectif a été atteint à 95%, a commenté M. Sellal. Pour autant, l'évaluation définitive de l'expérience sera faite à la fin de la durée du contrat, a-t-il poursuivi. C'est à partir de là que le gouvernement devra poursuivre l'expérience ou transférer la gestion à des cadres algériens formés dans ce domaine. Sur un autre plan, et s'exprimant sur l'exploitation du sable des oueds dans la construction, le ministre des Ressources en eau a relevé que le décret du 24 septembre dernier vise à organiser et réglementer la pratique, de sorte à ne pas porter atteinte à l'environnement. Et de préciser qu'aucun exploitant n'a été suspendu dans le cadre de l'exercice légal de ses activités. Sur sa lancée, M. Sellal a rappelé qu'une commission nationale a déjà désigné les sites interdits à l'exploitation.