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Histoires vraies
Hannibal (2 partie)
Publié dans Info Soir le 14 - 12 - 2009

Résumé de la 1re partie n Bob Shipman rencontre, en sortant de son club de musculation, un certain Peter qui lui avoue avoir fait de la prison pour meurtre...
La conversation s'arrête là. Ni l'un ni l'autre n'ont envie qu'elle se poursuive. Ils se quittent à la sortie du pub.
Bob Shipman, qui a gardé un souvenir plutôt désagréable de la rencontre, continue, durant les semaines qui suivent, à se rendre au club de musculation. Curieusement, il n'y croise plus le fameux Peter. Il en conclut qu'il est reparti pour les Etats-Unis, à moins qu'après son aveu il ait préféré l'éviter. Mais un mois plus tard, à la mi-octobre 2000, il tombe nez à nez avec lui. Bob n'a pas vraiment envie de renouer le dialogue. Il tient pourtant à être poli. Il s'avance, la main tendue.
— Bonjour, Peter.
Ce dernier le toise, avec un air désagréable.
— Qu'est-ce que vous me voulez ? Je ne vous connais pas !
Et il tourne les talons. Bob Shipman, dans le fond, n'en est pas fâché et il oublie tout à fait son compagnon d'un jour, d'autant plus qu'à partir de ce moment il ne le revoit plus.
Deux ans ont passé. Nous sommes en octobre 2002. Les belles résolutions de Bob Shipman n'ont, hélas, pas duré. Il a abandonné rapidement la musculation et il s'est remis aux week-ends télé ou cinéma, ses kilos perdus sont revenus et il n'a toujours pas trouvé l'âme sœur.
Ce jour-là justement, il est au cinéma. Il regarde Hannibal, un film américain. La scène montre les locaux du FBI : un policier compulse ses archives pour retrouver le criminel et ouvre un dossier qui porte en titre «Les dix criminels les plus recherchés des Etats-Unis». L'une après l'autre, il en sort des photos que la caméra montre en gros plan, et Bob Shipman fait un bond sur son siège.
— Ce n'est pas possible !
Tandis que ses voisins lui disent de se taire, il tente de revenir de sa surprise. L'une des dix photos est celle de son compagnon de rencontre du club, celui qui disait se prénommer Peter ! Le temps passé n'y fait rien. Il n'oublie jamais un visage. Il est sûr de ne pas se tromper ! Dès qu'il quitte le cinéma, il se rend immédiatement à Scotland Yard. Il a peur d'être éconduit ? Mais pas du tout ! Un fonctionnaire le reçoit, l'écoute attentivement, enregistre sa déposition, prend son nom, son adresse et conclut :
— Tout cela est peut-être intéressant. Nous vous recontacterons.
Une semaine s'est écoulée. Pendant le week-end, Bob Shipman est devant sa télévision, comme à son habitude, lorsqu'on sonne à sa porte. Deux silhouettes s'encadrent sur le seuil.
— Vous avez un moment à nous accorder, monsieur Shipman ? FBI !
Bob n'en revient pas. Le feuilleton continue ! Il est en train de vivre un roman policier.
— C'est Scotland Yard qui vous a prévenus ?
— Oui. Et, grâce à vous, nous pouvons mettre la main sur quelqu'un que nous recherchons depuis longtemps.
— Les photos qui étaient montrées dans le film étaient donc vraies ?
— Parfaitement. La production a demandé le dossier au FBI, qui a accepté. L'homme que vous avez reconnu s'appelle James Bulger. Il y a longtemps que nous pensions qu'il avait trouvé refuge en Angleterre. Grâce à vous, nous en avons la preuve. J'ajoute, monsieur Shipman, qu'il y a une très bonne nouvelle : une prime d'un million de dollars est offerte à celui qui aura permis sa capture. Si nous réussissons, elle est à vous !
Bob Shipman reste la bouche ouverte, les yeux écarquillés, contemplant son studio minable, songeant à son petit poste d'employé de banque... Et dire qu'il se plaignait que son existence soit vide ! Un million de dollars, quel bouleversement ! Quel coup de baguette magique ! (à suivre...)


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